Seydou Guèye traite la manif de Manko de bel après-midi de takhawaalou et trouve surréaliste que Khalifa Sall ait été interdit de faire ses prières


''Je parlerai d'un brouhaha. La manifestation de Manko était un bel après-midi du takhawaalou. Ils ont brandi deux épouvantails: la libération de Khalifa Sall et le retour au bercail de Karim Wade. Si c'est ça le projet, je pense que les Sénégalais méritent mieux''...une manière bien taquine du ministre, porte-parole du Gouvernement de parler de la mobilisation de la coalition Manko Taxawu Sénégal de vendredi dernier.

Invité do Grand Jury, Seydou Guèye ne nourrit aucune inquiétude quant la victoire prochaine de Bby lors des prochaines législatives au vu '' du bilan irrésistible '' du Président Macky Sall et du caractère frileux des coalitions de l'opposition qui '' se disloquent généralement  après les élections''.

''Nous avons encore les moyens d'avoir la majorité la plus large à l'Assemblée nationale ''.

Interpellé pour donner son opinion sur les chamailleries qui gangrènent l'Apr, Seydou Guèye reconnaît la débandade. '' Nous sommes dans une effervescence qui est particulière. Certains pensent que les invectives et la constatation sont la bonne démarche. Ces tiraillements nous valent parfois quelques dérives verbales condamnables et regrettables. Le Président Sall a raison. Cela irrite les Sénégalais... Mais il a suffisamment la légitimité , l'autorité pour mettre fin à ces tumultes''.

Relativement au difficile séjour carcéral de Khalifa Sall victime de privatisations de diverses natures, le porte-parole du gouvernement s'est montré dubitatif quant à la véracité des allégations faites dans ce sens. A son avis : "c'est surréaliste! .On ne peut pas refuser à Khalifa d'aller faire ses prières...''.  Seydou Guèye de poursuivre : '' on veut capitaliser sur le fait que le maire Khalifa soit à Rebeuss.  La justice est indépendante. Il faut présumer de la bonne foi de la justice. Il a été question, dans sa gestion,  de procédures et de démarches qui ne sont pas conformes à ce qui est prescrit. Des catégories de délits prévus par le code pénal. Il appartient au maire de Dakar de prouver que les faits qui lui sont reprochés ne lui sont pas imputables''.

Dans la même veine, il dément les pratiques imputées au régime d'avoir tenté de bloquer le livre d'Ousmane Sonko. D'ailleurs, il confie qu' '' aucune démarche n'est entreprise dans ce sens et que le débat ne sera pas fui dès que la teneur du document sera connu.

Il parlera aussi du problème de l'eau qui secoue une partie de Dakar. '' Nous avons le privilège de tirer une chasse d'eau alors que d'autres Sénégalais n'ont pas un verre d'eau.  Ce n'est pas confortable d'être alimenté par des citernes ou de se réveiller à 3 heures du matin'', a-t-il reconnu,  tout en annonçant des mesures urgentes et définitives...





 
Dimanche 21 Mai 2017




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