SOS Consommateurs préconise une réflexion générale sur "la légitimité" du droit de grève des enseignants et des personnels enseignants, dans le cadre d'un "débat national" pour la sauvegarde de l'éducation et de la santé des populations sénégalaises.
"Il s'agit, au-delà du principe du droit de grève posé par la Constitution, de discuter de la légitimité de ce droit par rapport à la légitimité des droits à l'éducation et à la santé", rapporte un communiqué signé du président de SOS Consommateurs, Me Massokhna Kane
Sur cette base, SOS Consommateurs invite "les parlementaires à poser le débat et toutes les forces vives de la nation, la société civile et les partis politiques doivent en faire un débat national, pour la sauvegarde de l'éducation de nos enfants et de la santé de nos, populations les plus démunies", écrit Me Kane.
Il rappelle que "le droit de grève est une action, un +moyen+ donné à des travailleurs pour bloquer le fonctionnement de l'entreprise ou de l'usine, au seul préjudice de l'employeur".
"C'est pourquoi lorsque l'exercice de ce droit où la mise en œuvre de cette
action a pour effet de causer un préjudice, il devient illégitime", fait valoir le président de SOS Consommateurs.
Partant, "lorsque les enseignants et les personnels de santé vont en grève, les effets collatéraux de celle-ci ne frappent que les populations les plus démunies", affirme-t-il.
"Aussi, il urge de revoir la légitimité de ce droit et d'user d'autres moyens de lutte pour ces catégories de travailleurs, à l'instar des militaires, des policiers, des sapeurs-pompiers, de la douane, des magistrats, etc.", suggère Me Massokhna Kane.
Ces agents "sont des travailleurs salariés qui n'ont pas le droit d'aller en grève puisque l'exercice de ce droit constitutionnel poserait des problèmes de sécurité et d'intégrité nationale", relève-t-il.
"Il s'agit, au-delà du principe du droit de grève posé par la Constitution, de discuter de la légitimité de ce droit par rapport à la légitimité des droits à l'éducation et à la santé", rapporte un communiqué signé du président de SOS Consommateurs, Me Massokhna Kane
Sur cette base, SOS Consommateurs invite "les parlementaires à poser le débat et toutes les forces vives de la nation, la société civile et les partis politiques doivent en faire un débat national, pour la sauvegarde de l'éducation de nos enfants et de la santé de nos, populations les plus démunies", écrit Me Kane.
Il rappelle que "le droit de grève est une action, un +moyen+ donné à des travailleurs pour bloquer le fonctionnement de l'entreprise ou de l'usine, au seul préjudice de l'employeur".
"C'est pourquoi lorsque l'exercice de ce droit où la mise en œuvre de cette
action a pour effet de causer un préjudice, il devient illégitime", fait valoir le président de SOS Consommateurs.
Partant, "lorsque les enseignants et les personnels de santé vont en grève, les effets collatéraux de celle-ci ne frappent que les populations les plus démunies", affirme-t-il.
"Aussi, il urge de revoir la légitimité de ce droit et d'user d'autres moyens de lutte pour ces catégories de travailleurs, à l'instar des militaires, des policiers, des sapeurs-pompiers, de la douane, des magistrats, etc.", suggère Me Massokhna Kane.
Ces agents "sont des travailleurs salariés qui n'ont pas le droit d'aller en grève puisque l'exercice de ce droit constitutionnel poserait des problèmes de sécurité et d'intégrité nationale", relève-t-il.
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