Sinistre anniversaire de la révolution égyptienne. Quatre ans après les soulèvements place Tahrir, qui avaient conduit à la chute d'Hosni Moubarak, la mort d'une militante qui défilait pacifiquement rappelle à quel point le processus démocratique est loin d'être entamé.
Samedi 24 janvier, à la veille du quatrième anniversaire de la révolution, un parti de gauche "l'alliance populaire socialiste" défile dans les rues du Caire pour commémorer les soulèvements. Parmi les participants, la militante Shaïmaa al-Sabbagh venue tout droit d'Alexandrie pour manifester. Pendant le rassemblement, elle est touchée par des tirs de chevrotine.
Une photo d'elle blessée, prise par un photographe de l'agence Reuters, ne cesse d'être relayée sur les réseaux sociaux. Shaïmaa al-Sabbagh meurt un peu après que cette photo a été prise. Elle avait 34 ans.
D'autres photos, visibles sur Twitter et relayées par le New York Times, montrent la jeune femme à terre. Selon les manifestants, les tirs de chevrotine ont été tirés par la police qui essayait de disperser la manifestation. De son côté, le ministère de l'Intérieur dément cette version.
"Aucune arme qu'il s'agisse de fusils à chevrotine ou à balles de caoutchouc n'a été utilisée. Il s'agissait d'une petite manifestation qui ne nécessitait pas le recours à de telles armes. Il n'y a eu que deux tirs de gaz lacrymogènes", a déclaré un responsable du ministère à l'AFP.
Selon Le Figaro, "sur sa page Facebook, le même ministère va même jusqu'à insinuer que des 'éléments terroristes', sous-entendus des Frères Musulmans - bêtes noires du pouvoir depuis l'éviction par l'armée du président Morsi, en 2013 - auraient 'infiltrés' le rassemblement". Le Premier ministre, Ibrahim Mahlab, a annoncé qu'une enquête allait être ouverte.
Sur Twitter, des photos de la police en train de charger les manifestants ont été partagées.
huffingtonpost.fr
Samedi 24 janvier, à la veille du quatrième anniversaire de la révolution, un parti de gauche "l'alliance populaire socialiste" défile dans les rues du Caire pour commémorer les soulèvements. Parmi les participants, la militante Shaïmaa al-Sabbagh venue tout droit d'Alexandrie pour manifester. Pendant le rassemblement, elle est touchée par des tirs de chevrotine.
Une photo d'elle blessée, prise par un photographe de l'agence Reuters, ne cesse d'être relayée sur les réseaux sociaux. Shaïmaa al-Sabbagh meurt un peu après que cette photo a été prise. Elle avait 34 ans.
D'autres photos, visibles sur Twitter et relayées par le New York Times, montrent la jeune femme à terre. Selon les manifestants, les tirs de chevrotine ont été tirés par la police qui essayait de disperser la manifestation. De son côté, le ministère de l'Intérieur dément cette version.
"Aucune arme qu'il s'agisse de fusils à chevrotine ou à balles de caoutchouc n'a été utilisée. Il s'agissait d'une petite manifestation qui ne nécessitait pas le recours à de telles armes. Il n'y a eu que deux tirs de gaz lacrymogènes", a déclaré un responsable du ministère à l'AFP.
Selon Le Figaro, "sur sa page Facebook, le même ministère va même jusqu'à insinuer que des 'éléments terroristes', sous-entendus des Frères Musulmans - bêtes noires du pouvoir depuis l'éviction par l'armée du président Morsi, en 2013 - auraient 'infiltrés' le rassemblement". Le Premier ministre, Ibrahim Mahlab, a annoncé qu'une enquête allait être ouverte.
Sur Twitter, des photos de la police en train de charger les manifestants ont été partagées.
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