Le groupe islamiste Boko Haram a rassemblé des troupes à Gwoza, ville sous son contrôle dans le nord-est du Nigeria, et y a exécuté de nombreux habitants, ont déclaré jeudi un témoin et un sénateur.
Selon une habitante qui a fui mardi Gwoza, localité de l'Etat de Borno, les insurgés ont encerclé des jeunes hommes qui étudiaient le Coran devant la résidence d'un responsable religieux local.
Ces hommes ont ensuite été exécutés devant leurs femmes, a raconté cette habitante à l'AFP depuis Yola, la capitale de l'Etat voisin d'Adamawa.
Les hommes de Boko Haram ont rapporté des armes neuves, dans des cartons, ils les ont testées et il ont abattu tous les hommes qui ont été forcés de s'allonger sur le ventre, a-t-elle poursuivi.
Ali Ndume, sénateur de cette région, a confirmé ces exactions et l'afflux d'islamistes dans la ville.
Les insurgés de Boko Haram affluent depuis plusieurs jours à Gwoza, où ils ont tué de nombreux habitants de sexe masculin et chassé les femmes et les enfants, a-t-il dit à l'AFP.
C'est depuis Gwoza, prise par les insurgés en juin 2014, que leur chef Abubakar Shekau a proclamé en août un califat dans les zones passées sous le contrôle des islamistes armés dans le nord-est du pays.
Une reprise de cette ville serait un succès hautement symbolique pour l'armée nigériane.
Selon M. Ndume, les islamistes se préparent à défendre la ville au moment où l'armée avance dans la région, aidée par les soldats tchadiens présents dans la région.
Il est difficile d'estimer la population actuelle de Gwoza, de nombreux habitants ayant fui en juin vers le Cameroun voisin.
Selon une habitante qui a fui mardi Gwoza, localité de l'Etat de Borno, les insurgés ont encerclé des jeunes hommes qui étudiaient le Coran devant la résidence d'un responsable religieux local.
Ces hommes ont ensuite été exécutés devant leurs femmes, a raconté cette habitante à l'AFP depuis Yola, la capitale de l'Etat voisin d'Adamawa.
Les hommes de Boko Haram ont rapporté des armes neuves, dans des cartons, ils les ont testées et il ont abattu tous les hommes qui ont été forcés de s'allonger sur le ventre, a-t-elle poursuivi.
Ali Ndume, sénateur de cette région, a confirmé ces exactions et l'afflux d'islamistes dans la ville.
Les insurgés de Boko Haram affluent depuis plusieurs jours à Gwoza, où ils ont tué de nombreux habitants de sexe masculin et chassé les femmes et les enfants, a-t-il dit à l'AFP.
C'est depuis Gwoza, prise par les insurgés en juin 2014, que leur chef Abubakar Shekau a proclamé en août un califat dans les zones passées sous le contrôle des islamistes armés dans le nord-est du pays.
Une reprise de cette ville serait un succès hautement symbolique pour l'armée nigériane.
Selon M. Ndume, les islamistes se préparent à défendre la ville au moment où l'armée avance dans la région, aidée par les soldats tchadiens présents dans la région.
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