Meïssa Mahécor Diouf sur les violences à l’Apr : « Si le parti ne prend pas des mesures, les effusions de sang marqueront les activités du parti»

Les violences qui minent l’Alliance pour la République (APR) ne laissent pas indifférent Meïssa Mahécor Diouf, membre de la Convergence des jeunesses républicaines (COJER). M. Diouf - qui est également conseiller municipal à Fatick - appelle le Secrétariat exécutif national (SEN) du parti à prendre ses responsabilités pour arrêter la vague de violence.


Meïssa Mahécor Diouf sur les violences à l’Apr : « Si le parti ne prend pas des mesures, les effusions de sang marqueront les activités du parti»
«La COJER traverse une période de crise depuis 2 à 3 mois, et visiblement, cette volonté de déstabiliser la cohésion sociale au niveau de la COJER existe et perdure. Je suis au regret de constater que la campagne de déstabilisation de la COJER persiste et elle est soutenue par des responsables au plus haut niveau», soutient Meïssa Mahécor Diouf qui dit ne pas comprendre qu’un groupuscule de jeunes puisse se mettre «en marge d’une structure interne et faire preuve de gangstérisme et de banditisme, au détriment des orientations données par le président de l’APR, lors de l’université républicaine». Et d’avertir : «Si le parti ne prend pas des mesures, les effusions de sang et les guéguerres marqueront toutes les activités de l’APR, jusqu’aux élections législatives».
Selon le conseiller municipal de l’APR à Fatick, ce qui se passe actuellement au niveau du parti est «extrêmement grave». «Le système politique du Président est complètement affaibli. Cela n’honore pas le Président ni l’APR», indique Meïssa Mahécor Diouf qui estime que «le Secrétariat exécutif national de l’APR doit prendre des mesures disciplinaires à l’encontre des jeunes saboteurs».
«Jusque-là, ce sont des menaces qui sont proférées, mais aucune mesure ferme n’a été prise par le Secrétariat exécutif national pour arrêter ça. Il faudra qu’on mette la main dans la pâte pour arrêter ce fléau qui commence à toucher toutes les structures du parti», renchérit M. Diouf.
A l’en croire, le moment est venu pour les militants et responsables «apéristes» de se donner la main pour travailler dans l’unité et essayer de «matérialiser l’option politique dégagée par le Président». «A savoir, conforter les structures de base du parti. Actuellement, quoi qu’on puisse dire, la COJER est très bien outillée pour faire face à une violence physique et verbale. On n’est pas structuré, mais cela ne nous empêche pas de mener des activités à chaque fois que des échéances sont devant nous», souligne Meïssa Mahécor Diouf. 
Vox Populi
Mercredi 15 Février 2017




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