Le pet d'une patiente déclenche un feu pendant une opération chirurgicale

Dans un hôpital de Tokyo, le contact entre des flatulences et un laser ont commencé un feu dans une salle d'opération.


La Tokyo Medical University vient de publier un rapport expliquant comment les flatulences d'une patiente avaient mis le feu à une partie de son corps pendant une opération en avril dernier, rapporte le Asahi Shimbun.

Les chirurgiens étaient en train de diriger un laser près du col de l'utérus de la patiente, qui avait une trenaine d'années, et le contact entre le pet et le laser a déclenché un feu.

«Lorsque les gaz intestinaux de la patiente se sont introduits dans la chambre d'opération, le contact avec l'irradiation du laser a mis le feu, même les draps chirurgicaux ont pris feu», a expliqué le rapport. 

La patiente a été brûlée sur une grande partie de son corps, y compris ses jambes et sa taille. Un comité d'experts qui a examiné le cas a conclu qu'il n'y avait aucune substance inflammable dans la pièce au moment de l'opération et que l'équipement chirurgical fonctionnait normalement.

En décembre dernier, un article de New Scientist nous apprenait que la quantité raisonnable de pets était de 10 à 20 par jour (même si la moyenne est apparemment de 12 pour les hommes et 7 chez les femmes). Au total, une personne en bonne santé expulse quotidiennement entre 0,4 et 2,5 litres de gaz, volume qui dépend pour moitié de l'alimentation ingérée préalablement. Une expérience au cours de laquelle des sujets ont été invités à prendre des repas propices aux flatulences a montré que ces personnes étaient 2,5 fois plus productives que d'habitude...

Pour parler chimie, on apprend que les gaz sont principalement constitués d'hydrogène, de dioxyde de carbone, de méthane... et, pour environ 0,01%, de gaz sulfureux, pourtant responsables à eux seuls des éventuelles odeurs incommodantes. 
Mardi 1 Novembre 2016




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