Dans un nouveau rapport publié jeudi, Amnesty International, qui s'appuie sur l'imagerie satellite et de nombreux témoignages, estime qu'entre 200 et 250 personnes - des enfants pour la plupart - pourraient avoir succombé après avoir été exposées à des substances chimiques. Des centaines d'autres ont survécu aux attaques mais ont développé au cours des heures et des jours suivant des symptômes tels que des problèmes gastro-intestinaux (avec vomissements et diarrhées contenant du sang), des cloques et des éruptions cutanées qui auraient durci et changé de couleur avant de tomber, des troubles oculaires, notamment une perte totale de la vue, et des difficultés respiratoires, signalées comme la cause de la mort la plus fréquente.
"On peut difficilement exagérer la cruauté des effets de ces substances chimiques lorsqu'elles entrent en contact avec la peau. Le recours aux armes chimiques est un crime de guerre et est interdit depuis des décennies. Le fait que le gouvernement soudanais les utilise désormais régulièrement contre son propre peuple ne peut simplement être ignoré, et exige que l'on agisse", affirme Tirana Hassan, directrice du Programme de recherche sur les crises à Amnesty International.
Depuis la mi-janvier, de violents combats opposent l'armée soudanaise aux rebelles du Jebel Marra au Darfour, dans l'ouest du pays. Selon Amnesty, ces attaques chimiques suspectées auraient été perpétrées par les forces soudanaises contre l'Armée de libération du Soudan/Abdul Wahid (ALS/AW), qu'elles accusent de prendre des convois militaires en embuscade et d'attaquer des civils.
L'ONG exhorte notamment le Conseil de sécurité des Nations unies à exercer des pressions suffisantes sur le gouvernement soudanais afin que les soldats chargés du maintien de la paix et les organisations humanitaires soient autorisés à se rendre auprès de populations isolées comme celle de Jebel Marra. Depuis 2003, le conflit au Darfour a fait plus de 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés, selon l'ONU.
"On peut difficilement exagérer la cruauté des effets de ces substances chimiques lorsqu'elles entrent en contact avec la peau. Le recours aux armes chimiques est un crime de guerre et est interdit depuis des décennies. Le fait que le gouvernement soudanais les utilise désormais régulièrement contre son propre peuple ne peut simplement être ignoré, et exige que l'on agisse", affirme Tirana Hassan, directrice du Programme de recherche sur les crises à Amnesty International.
Depuis la mi-janvier, de violents combats opposent l'armée soudanaise aux rebelles du Jebel Marra au Darfour, dans l'ouest du pays. Selon Amnesty, ces attaques chimiques suspectées auraient été perpétrées par les forces soudanaises contre l'Armée de libération du Soudan/Abdul Wahid (ALS/AW), qu'elles accusent de prendre des convois militaires en embuscade et d'attaquer des civils.
L'ONG exhorte notamment le Conseil de sécurité des Nations unies à exercer des pressions suffisantes sur le gouvernement soudanais afin que les soldats chargés du maintien de la paix et les organisations humanitaires soient autorisés à se rendre auprès de populations isolées comme celle de Jebel Marra. Depuis 2003, le conflit au Darfour a fait plus de 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés, selon l'ONU.
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