Après avoir rejeté les recours déposés par l’opposition, dont celui de Jean Ping, contre les résultats de la présidentielle du 27 août, la Cour constitutionnelle du Gabon a proclamé vendredi 23 septembre au soir, peu avant une heure du matin, Ali Bongo Ondimba réélu avec 50,66% des suffrages exprimés contre 47,24% pour son principal rival. Le taux de participation s’élève quant à lui à 57,35%.
Ali Bongo Ondimba s’est exprimé peu de temps après au palais présidentiel de Libreville, où un important dispositif sécuritaire était déployé. Après avoir déclaré qu’il avait entendu la diversité des projets qui s’étaient exprimé pendant la campagne, le président réélu pour un second septennat a tendu la main à ses opposants, les appelant à « travailler » avec lui.
« J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique », a-t-il déclaré. Avant de clore son discours par un « plus jamais ça », en parlant d’une campagne présidentielle extrêmement dure et violente. « Lorsqu’au sortir d’une élection des familles pleurent des morts, c’est une trahison de la démocratie », a-t-il souligné.
Les rues de Libreville désertes
Les rues de Libreville étaient désertes depuis vendredi soir, de nombreux habitants redoutant de nouvelles violences si la cour validait la réélection du président sortant. Âgé de 57 ans, Ali Bongo a été élu une première fois en 2009 à la mort de son père, Omar, resté au pouvoir 41 ans.
Jean Ping, ancien cacique du régime passé dans l’opposition, demandait notamment un recomptage des bulletins de vote dans la province du Haut-Ogooué.
Dans ce fief familial de la famille Bongo, le président sortant avait obtenu, selon les résultats de la commission électorale qui ont mis le feu aux poudres le 31 août, 95% des voix pour 99% de participation, lui garantissant au plan national une avance de quelque 5 000 voix sur Jean Ping, sur un peu plus de 325 000 électeurs.
Ali Bongo Ondimba s’est exprimé peu de temps après au palais présidentiel de Libreville, où un important dispositif sécuritaire était déployé. Après avoir déclaré qu’il avait entendu la diversité des projets qui s’étaient exprimé pendant la campagne, le président réélu pour un second septennat a tendu la main à ses opposants, les appelant à « travailler » avec lui.
« J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique », a-t-il déclaré. Avant de clore son discours par un « plus jamais ça », en parlant d’une campagne présidentielle extrêmement dure et violente. « Lorsqu’au sortir d’une élection des familles pleurent des morts, c’est une trahison de la démocratie », a-t-il souligné.
Les rues de Libreville désertes
Les rues de Libreville étaient désertes depuis vendredi soir, de nombreux habitants redoutant de nouvelles violences si la cour validait la réélection du président sortant. Âgé de 57 ans, Ali Bongo a été élu une première fois en 2009 à la mort de son père, Omar, resté au pouvoir 41 ans.
Jean Ping, ancien cacique du régime passé dans l’opposition, demandait notamment un recomptage des bulletins de vote dans la province du Haut-Ogooué.
Dans ce fief familial de la famille Bongo, le président sortant avait obtenu, selon les résultats de la commission électorale qui ont mis le feu aux poudres le 31 août, 95% des voix pour 99% de participation, lui garantissant au plan national une avance de quelque 5 000 voix sur Jean Ping, sur un peu plus de 325 000 électeurs.
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