"Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l'Etat de droit", a récité le chef de l'Etat, 57 ans, main gauche sur la Constitution et main droite levée vers le drapeau vert-jaune-bleu du Gabon.
M. Bongo a prêté serment devant la présidente de la Cour constitutionnelle, qui a préalablement rappelé la décision des neuf juges constitutionnels rendue dans la nuit de vendredi à samedi. Ali Bongo a été élu avec 50,66% des suffrages (172.990 voix) face à Jean Ping (47,24%, 161.287 voix). M. Ping parle d'un "déni de justice" et s'est de nouveau proclamé samedi "le président clairement élu" du Gabon, sans se prononcer sur l'appel au dialogue lancé par Ali Bongo.
Quatre chefs d'Etat africains (Mali, Niger, Togo, Sao Tomé) assistaient à la prestation de serment ainsi que les Premiers ministres du Sénégal, du Tchad, du Congo, de la Centrafrique et du Maroc. La France était représentée par son ambassadeur à Libreville, tout comme les Etats-Unis.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a regretté samedi que l'examen des recours n'ait pas levé "tous les doutes" sur la réélection du président gabonais.
M. Bongo a prêté serment devant la présidente de la Cour constitutionnelle, qui a préalablement rappelé la décision des neuf juges constitutionnels rendue dans la nuit de vendredi à samedi. Ali Bongo a été élu avec 50,66% des suffrages (172.990 voix) face à Jean Ping (47,24%, 161.287 voix). M. Ping parle d'un "déni de justice" et s'est de nouveau proclamé samedi "le président clairement élu" du Gabon, sans se prononcer sur l'appel au dialogue lancé par Ali Bongo.
Quatre chefs d'Etat africains (Mali, Niger, Togo, Sao Tomé) assistaient à la prestation de serment ainsi que les Premiers ministres du Sénégal, du Tchad, du Congo, de la Centrafrique et du Maroc. La France était représentée par son ambassadeur à Libreville, tout comme les Etats-Unis.
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