Le président de la République, qui a marqué son « indignation » ce dimanche suite aux regrettables scènes de violence dont le stade Demba Diop était le théâtre samedi, a prescrit que « les responsables soient identifiés et sanctionnés sans faiblesse coupable ».
Cet appel présidentiel ne doit pas rester un vœu pieux, comme on en connu d’innombrables par le passé, en pareilles occurrences. Cela, d’autant plus que l’idée de baptiser ce stade mythique du nom de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, était, chez Léopold Sédar Senghor, une manière de conjurer les démons de la violence pour raffermir ce commun vouloir de vie commune.
Pour mémoire, le 3 février, à 10 heures, Demba Diop, député-maire de Mbour est froidement assassiné de plusieurs coups de couteau au cours d’une réunion à la gouvernance de Thiès. Le meurtrier, le tristement célèbre Abdou Ndaffa Faye, était en service commandé des adversaires politiques locaux de sa victime : les députés Jacques d’Erneville et Ibou Kébé. Le 18 mars 1967, Abdou Ndaffa écope de la peine capitale et sera fusillé quelques jours plus tard.
Si aujourd’hui Mbour, comme par ironie de l’Histoire, a perdu huit de ses enfants dans ce temple du football, en temps d’effervescence politique marquée par des actes de violence, il y a de quoi appliquer la Loi « dans toute sa rigueur » et que tout ne passe pas par pertes et profits !
Cet appel présidentiel ne doit pas rester un vœu pieux, comme on en connu d’innombrables par le passé, en pareilles occurrences. Cela, d’autant plus que l’idée de baptiser ce stade mythique du nom de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, était, chez Léopold Sédar Senghor, une manière de conjurer les démons de la violence pour raffermir ce commun vouloir de vie commune.
Pour mémoire, le 3 février, à 10 heures, Demba Diop, député-maire de Mbour est froidement assassiné de plusieurs coups de couteau au cours d’une réunion à la gouvernance de Thiès. Le meurtrier, le tristement célèbre Abdou Ndaffa Faye, était en service commandé des adversaires politiques locaux de sa victime : les députés Jacques d’Erneville et Ibou Kébé. Le 18 mars 1967, Abdou Ndaffa écope de la peine capitale et sera fusillé quelques jours plus tard.
Si aujourd’hui Mbour, comme par ironie de l’Histoire, a perdu huit de ses enfants dans ce temple du football, en temps d’effervescence politique marquée par des actes de violence, il y a de quoi appliquer la Loi « dans toute sa rigueur » et que tout ne passe pas par pertes et profits !
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