Le bio charbon, produit dans le Saloum par des groupements de femmes sous l’encadrement de l’organisation ‘’Nebeday’’, constitue une alternative crédible aux combustibles ligneux. Spécialistes des questions environnementales, le Dr Macoumba Diouf en est convaincu. Parrain de la journée de vulgarisation d’un produit bien introduit dans la capitale du Saloum, l’ancien Directeur général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (Isra) a encouragé les initiateurs de cette trouvaille écologique à poursuivre dans cette dynamique.
«Les résultats mitigés de la présente campagne agricole dans le bassin arachidier où la répartition inégale des pluies entre des zones comme le département de Kaffrine ou celui de Kaolack a eu comme conséquences des productions contrastées. Une manifestation flagrante du phénomène des changements climatiques dans notre pays», a-t-il analysé en marge de ladite journée. En effet, l’actuel Directeur de l’agriculture ne trouve que des vertus à ce produit. «D’abord par sa composition avec de la boue et de la paille, le bio charbon évite la coupe abusive du bois en luttant contre la déforestation qui, c’est connu, joue un rôle majeur dans les changements climatiques, ensuite sa production par des femmes formées dans ce sens permet à ces dernières d’acquérir des revenus non négligeables leur permettant de lutter contre la pauvreté, enfin les cendres issues de la combustion de ce charbon sont utilisées sous forme de compost notamment pour l’horticulture», a plaidé le maire de la commune de Latmingué.
Une journée de vulgarisation conçue par les responsables de l’organisation d’appui au développement pour mieux faire connaitre le produit auprès des ménages. «Après la fin de l’hivernage, les groupements ont repris le cycle de la production. Avec une moyenne de 35 kg par jour pour les 12 groupements de la commune de Kaolack, il était utile d’œuvrer par des actions de production pour susciter la de- mande du bio charbon chez les ménages», a justifié pour sa part le responsable de la production à ‘’Nebeday’’. Les productrices de ce produit révolutionnaire, selon le Directeur de l’horticulture, sont par ailleurs confrontées à d’autres difficultés. «Le travail de vulgarisation du bio charbon est à renforcer et l’habitude aidant, c’est le char- bon de bois qui est souvent proposé.
Nous avons aussi du mal à trouver des cadres propices à une production de qualité. C’est pourquoi, le soutien des maires des communes où nous sommes implantées à l’ins- tar de celle de Latmingué nous est indispensable», a soutenu Coumba Ba, la chargée de l’organisation de l’union des presseuses de Kaolack du bio charbon. Le parrain a promis d’appuyer les groupements de sa commune et à appuyer l’organisation d’appui au développement dans la recherche de partenaires tech- niques et financiers pour l’extension du programme dans tout le pays.
«Les résultats mitigés de la présente campagne agricole dans le bassin arachidier où la répartition inégale des pluies entre des zones comme le département de Kaffrine ou celui de Kaolack a eu comme conséquences des productions contrastées. Une manifestation flagrante du phénomène des changements climatiques dans notre pays», a-t-il analysé en marge de ladite journée. En effet, l’actuel Directeur de l’agriculture ne trouve que des vertus à ce produit. «D’abord par sa composition avec de la boue et de la paille, le bio charbon évite la coupe abusive du bois en luttant contre la déforestation qui, c’est connu, joue un rôle majeur dans les changements climatiques, ensuite sa production par des femmes formées dans ce sens permet à ces dernières d’acquérir des revenus non négligeables leur permettant de lutter contre la pauvreté, enfin les cendres issues de la combustion de ce charbon sont utilisées sous forme de compost notamment pour l’horticulture», a plaidé le maire de la commune de Latmingué.
Une journée de vulgarisation conçue par les responsables de l’organisation d’appui au développement pour mieux faire connaitre le produit auprès des ménages. «Après la fin de l’hivernage, les groupements ont repris le cycle de la production. Avec une moyenne de 35 kg par jour pour les 12 groupements de la commune de Kaolack, il était utile d’œuvrer par des actions de production pour susciter la de- mande du bio charbon chez les ménages», a justifié pour sa part le responsable de la production à ‘’Nebeday’’. Les productrices de ce produit révolutionnaire, selon le Directeur de l’horticulture, sont par ailleurs confrontées à d’autres difficultés. «Le travail de vulgarisation du bio charbon est à renforcer et l’habitude aidant, c’est le char- bon de bois qui est souvent proposé.
Nous avons aussi du mal à trouver des cadres propices à une production de qualité. C’est pourquoi, le soutien des maires des communes où nous sommes implantées à l’ins- tar de celle de Latmingué nous est indispensable», a soutenu Coumba Ba, la chargée de l’organisation de l’union des presseuses de Kaolack du bio charbon. Le parrain a promis d’appuyer les groupements de sa commune et à appuyer l’organisation d’appui au développement dans la recherche de partenaires tech- niques et financiers pour l’extension du programme dans tout le pays.
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