La Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) a besoin d’"une industrie de production" pour satisfaire une demande souvent supérieure à ses capacités", a expliqué mardi l’un de ses cadres, Abdoulaye Dia, au ministre de tutelle et au directeur général de l’entreprise.
"La SENELEC doit avoir une industrie de production, pour ne pas tout le temps courir vers la pointe, c’est-à-dire les heures où la demande est égale ou supérieure à l’offre", a dit M. Dia, directeur du transport et des achats d’énergie de l’entreprise.
Il a expliqué les problèmes liés à la production-distribution d’électricité et les méthodes de travail des agents techniques de l’entreprise au nouveau ministre de l’Energie et des Energies renouvelables, Thierno Alassane Sall, et au nouveau directeur général de la SENELEC, Mouhamadou Makhtar Cissé.
MM. Sall et Cissé visitaient ce mardi les installations de la société d’électricité à Hann Bel-Air, à Mbao et au Cap des biches, dans la région de Dakar.
"La société ne dispose que de 600 mégawatts dont les 200 sont fournis par des opérateurs privés", a indiqué Abdoulaye Dia.
Selon lui, la demande en électricité est souvent élevée de 19h à 23h, mais elle baisse "jusqu’à 350 mégawatts pendant la nuit".
"Nous devons suivre la demande, qui n’est pas stable. Pendant les heures de travail, c’est-à-dire le matin, la consommation d’électricité est en baisse. A partir de midi, elle commence à augmenter et atteint son niveau maximal vers 17h. Les techniciens doivent suivre ce rythme, pour être en mesure de fournir de l’électricité aux consommateurs, en permanence", a expliqué Abdoulaye Dia.
Les agents techniques de la société d’électricité doivent s’informer à tout moment de "l’état du système", a-t-il ajouté, avant de déclarer : "Si la demande est supérieure à l’offre, nous privons d’électricité certains clients, pour maintenir l’équilibre."
La centrale électrique de Hann Bel-Air est l’une des plus importantes de la SENELEC, selon M. Dia, qui a par ailleurs dénoncé "les installations électriques illégales" faites par certains consommateurs.
Ces installations irrégulières ont "un impact négatif sur le réseau de distribution d’énergie" de l’entreprise, a-t-il signalé.
"Aux alentours du mûr de la centrale de Hann Bel-Air, plusieurs câbles de près de 300 mille volts sont détériorés par des riverains. Or, ces câbles alimentent toutes les habitations allant de Hann Bel-Air aux Parcelles Assainies", a souligné Abdoulaye Dia.
"La SENELEC doit avoir une industrie de production, pour ne pas tout le temps courir vers la pointe, c’est-à-dire les heures où la demande est égale ou supérieure à l’offre", a dit M. Dia, directeur du transport et des achats d’énergie de l’entreprise.
Il a expliqué les problèmes liés à la production-distribution d’électricité et les méthodes de travail des agents techniques de l’entreprise au nouveau ministre de l’Energie et des Energies renouvelables, Thierno Alassane Sall, et au nouveau directeur général de la SENELEC, Mouhamadou Makhtar Cissé.
MM. Sall et Cissé visitaient ce mardi les installations de la société d’électricité à Hann Bel-Air, à Mbao et au Cap des biches, dans la région de Dakar.
"La société ne dispose que de 600 mégawatts dont les 200 sont fournis par des opérateurs privés", a indiqué Abdoulaye Dia.
Selon lui, la demande en électricité est souvent élevée de 19h à 23h, mais elle baisse "jusqu’à 350 mégawatts pendant la nuit".
"Nous devons suivre la demande, qui n’est pas stable. Pendant les heures de travail, c’est-à-dire le matin, la consommation d’électricité est en baisse. A partir de midi, elle commence à augmenter et atteint son niveau maximal vers 17h. Les techniciens doivent suivre ce rythme, pour être en mesure de fournir de l’électricité aux consommateurs, en permanence", a expliqué Abdoulaye Dia.
Les agents techniques de la société d’électricité doivent s’informer à tout moment de "l’état du système", a-t-il ajouté, avant de déclarer : "Si la demande est supérieure à l’offre, nous privons d’électricité certains clients, pour maintenir l’équilibre."
La centrale électrique de Hann Bel-Air est l’une des plus importantes de la SENELEC, selon M. Dia, qui a par ailleurs dénoncé "les installations électriques illégales" faites par certains consommateurs.
Ces installations irrégulières ont "un impact négatif sur le réseau de distribution d’énergie" de l’entreprise, a-t-il signalé.
"Aux alentours du mûr de la centrale de Hann Bel-Air, plusieurs câbles de près de 300 mille volts sont détériorés par des riverains. Or, ces câbles alimentent toutes les habitations allant de Hann Bel-Air aux Parcelles Assainies", a souligné Abdoulaye Dia.
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