La dette fiscale de l’Assemblée nationale s’est aussi invitée au débat tenu ce matin à la maison de la presse où se déroulait un panel sur le civisme fiscal. Et pour El Hadj Mamadou Diao, Directeur des centres fiscaux régionaux cette question résulte ni plus ni moins d’une incompréhension générale.
« Il y en a qui ont tiré dans un sens qui n’est pas correct. Ceux qui ne comprenaient pas croyaient que l’Assemblée nationale devait 2 milliards de FCFA »
« Le régime d’imposition des députés est défini par la loi. On n’a pas parlé de rémunération et le système de taxation des indemnités a été défini par la loi, c’est pour cela que le Président de l’Assemblée nationale a dit qu’il devait 140 millions de FCFA, parce que cela ce sont les montants des impôts prélevés des députés. Ce qu’il ignorait derrière, et c’est cela qu’un agent des impôts a fait comme redressement fiscal et c’est ce montant là qui a été avancé dans la presse et on a dit qu’il s'agissait de 2 milliards» fera t-il savoir. Et cet agent s’est rendu compte que l’Assemblée agissait comme client.
« Les prestataires à qui on devait payer des travaux, on devait précompter de la TVA et aussi 5% au titre des sommes versées au tiers. La personne qui est en charge de cette question là n’est pas assez outillée pour comprendre cela. Il faut que ce soit une personne qui vit tous les jours avec la fiscalité pour comprendre cela » dira t’il.
Il n’y a pas un franc que le questeur de l’assemblée nationale ou l’agent comptable a pris pour mettre dans sa poche martèlera Diao. « Et vulgairement d’autres en ont profité pour faire de la politique. Ceux qui devait répondre n’ont pas répondu et ceux qui devaient poser des questions ne les ont pas posées non plus, dira t’il. « Malheureusement il y a des experts en tout dans notre pays. Aujourd’hui c’est allé dans tous les sens et on a jeté les députés en pâture ».
« Il y en a qui ont tiré dans un sens qui n’est pas correct. Ceux qui ne comprenaient pas croyaient que l’Assemblée nationale devait 2 milliards de FCFA »
« Le régime d’imposition des députés est défini par la loi. On n’a pas parlé de rémunération et le système de taxation des indemnités a été défini par la loi, c’est pour cela que le Président de l’Assemblée nationale a dit qu’il devait 140 millions de FCFA, parce que cela ce sont les montants des impôts prélevés des députés. Ce qu’il ignorait derrière, et c’est cela qu’un agent des impôts a fait comme redressement fiscal et c’est ce montant là qui a été avancé dans la presse et on a dit qu’il s'agissait de 2 milliards» fera t-il savoir. Et cet agent s’est rendu compte que l’Assemblée agissait comme client.
« Les prestataires à qui on devait payer des travaux, on devait précompter de la TVA et aussi 5% au titre des sommes versées au tiers. La personne qui est en charge de cette question là n’est pas assez outillée pour comprendre cela. Il faut que ce soit une personne qui vit tous les jours avec la fiscalité pour comprendre cela » dira t’il.
Il n’y a pas un franc que le questeur de l’assemblée nationale ou l’agent comptable a pris pour mettre dans sa poche martèlera Diao. « Et vulgairement d’autres en ont profité pour faire de la politique. Ceux qui devait répondre n’ont pas répondu et ceux qui devaient poser des questions ne les ont pas posées non plus, dira t’il. « Malheureusement il y a des experts en tout dans notre pays. Aujourd’hui c’est allé dans tous les sens et on a jeté les députés en pâture ».
Autres articles
-
Renversement bus à Koungheul : Le bilan s'alourdit à 14 morts, le ministre des transports en route pour s'enquérir de la situation
-
Abidjan / 60ème session ministérielle de la CONFEMEN : “cette jeunesse à éduquer et à former est au cœur du nouveau Projet politique” (M. M. Guirassy, MEN)
-
Rapport 2022 : L’OFNAC recommande d’ériger la corruption en crime international
-
TOUBA- Un Hcct , coordonnateur de Rewmi dans la cité , quitte Idrissa Seck - Mafary Ndiaye évoque la convenance personnelle
-
Culture: Report de la 15e édition de la Biennale de l'Art africain contemporain " DAKAR'ART"