Déclaration de Robert Bourgi : Idrissa Seck demande au couple «Abdoulaye/Karim » une explication directe et publique.

DAKARACTU.COM - Idrissa Seck n’a pas longtemps attendu pour réagir, après les révélations de l’avocat robert Bourgi sur le financement des campagnes électorales françaises par les présidents africains dont Abdoulaye Wade. L'ancien Premier ministre demande au couple Abdoulaye Wade/Karim Wade de s’expliquer directement et publiquement sur cette affaire de valises de billets de banques octroyées à des tiers sur le dos du contribuable sénégalais qui se meurt dans les inondations et les coupures d’électricité. Dans un communiqué parvenu à dakaractu, le leader de Rewmi exige que ces accusations « graves de Robert Bourgi, qui connait très bien la famille Wade dont le frère Rasseck Bourgi est l’avocat, connaissent des éclaircissements. » Ces accusations, regrette le président de Rewmi, viennent s'ajouter à la triste affaire Segura sur la longue liste de scandales qui dégradent l’image de notre pays dans le monde. Selon lui, un simple communiqué du porte- parole de la présidence de la République ne suffit pas à lever le doute depuis la série de démentis suivis d’aveux dans le cadre de la corruption du représentant résident du FMI au Sénégal avec une valise d’argent présentée comme un cadeau d’adieu.
Faisant un rappel historique, le maire de Thiès indique que l’histoire est jalonnée de couples infernaux « père/fils » : Ramsès/Mineptah, Mobutu/Kongolo, Moubarak/Gamal mais aussi et surtout «Abdoulaye/Karim». Ce dernier couple doit s’expliquer directement et publiquement sur cette nouvelle affaire de financement de campagne électorale française au moment où les Sénégalais sont dans le noir du fait des délestages et dans les eaux nauséabondes du fait des inondations. « La sottise, l’arrogance et la cupidité de Mineptah ont détruit Ramsès. Ce serait d’ailleurs lui, selon certains historiens, qui se serait noyé dans les eaux de la mer rouge en poursuivant Moïse », conclut-il pour prédire la mort prochaine du couple Wade.