DISPARITION D’AL AMINE : JAMRA perd un conseiller et un pilier du Projet d’Université Verte de la Banlieue


Le Comité d’initiative pour l’Université Verte de la Banlieue a perdu un allié de taille, en la personne du défunt Khalife de la Tijania au Sénégal. Depuis qu’il a bien voulu recevoir à Tivaouane, le 02 octobre dernier, la délégation conduite par le président exécutif de Jamra Imam Massamba Diop, venue recueillir ses prières et ses conseils, le regretté Khalife Seydi Abdou Aziz Sy Al Amine, n’a eu de cesse de s’enquérir régulièrement de l’état d’avancement de ce projet académique qui, aimait-il à dire, «comble un vide capital en intégrant des filières de pointe, comme les sciences du pétrole et du gaz». Mais aussi «en portant le nom d’un prestigieux fils de notre pays, Cheikh Oumar Foutiyou Tall».
Joignant l’acte à la parole, le Khalife Al Amine, après avoir béni le projet, se fit volontiers son avocat auprès du chef de l’Etat, en étant reçu en audience par celui-ci, le 3 octobre passé, accompagné de celui que le Destin devait désigner comme son successeur, Serigne Mbaye Sy Mansour. A la tête d’une forte délégation de l’Organisation islamique JAMRA et de l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses MBAÑ GACCE, imam Massamba Diop retournera dans la Ville Sainte de Tivaouane, ce vendredi, pour renouveler les condoléances de ces deux structures, à l’occasion des cérémonies funéraires du 8e jour.

Le Président Sall à la l’ONU : Les bureaux exécutifs de JAMRA et de MBAÑ GACCE saisissent cette opportunité pour complimenter le chef de l’Etat d’avoir dignement porté, le 20 septembre dernier, les préoccupations de la Oumah islamique, lors de sa prestation, très engagée, du haut de la tribune de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Après avoir organisé, le vendredi 15 septembre dernier, en partenariat avec le «Collectif de Soutien aux Rohingyas», une grande Marche pacifique de protestation pour dénoncer le silence coupable de la communauté internationale, face au massacre de 4000 musulmans birmans, pendant que 480 mille réfugiés «apatrides» enduraient d’atroces souffrances à la frontière du Bengladesh voisin, cette voix, la plus autorisée du Sénégal, de surcroît membre de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et du Conseil de sécurité de l’ONU, contribuera incontestablement à délier certaines langues et à encourager de salutaires initiatives humanitaires - comme celle de l’Arabie saoudite, dont l’opinion a appris avec bonheur, la semaine dernière, qu’elle a (enfin) décidé de mettre la main la poche (9 milliards cfa) pour offrir une bouffée d’air frais à la minorité musulmane birmane, persécutée, pour avoir commis le tort de se réclamer de la religion de Seydouna Mouhamed (psl).
 
Dakar, le 25 Septembre 2017,
Les Bureaux exécutifs
de JAMRA & Mbañ Gacce
Lundi 25 Septembre 2017




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