Au moins 40 personnes ont été tuées mardi en Centrafrique dans des affrontements à Bria (centre), au lendemain d'un accord de cessez-le-feu entre 13 des 14 milices ou groupes armés du pays, selon des sources humanitaire et sécuritaire.
Les combats ont fait "une quarantaine de morts" dans la ville de Bria mardi, selon le bilan provisoire d'une source humanitaire, confirmé par une source sécuritaire, ainsi que 43 blessés d'après les chiffres de Médecins sans frontières (MSF) obtenus par l'AFP à 21H00 GMT.
Ces affrontements surviennent alors que 13 groupes rebelles ou milices sur les 14 que compte le pays ont signé lundi à Rome un accord prévoyant un cessez-le-feu immédiat, sous le parrainage de la communauté catholique Sant'Egidio.
"On a signé l'accord, mais il faut bien qu'on se défende, on ne se laissera pas attaquer sans réagir", a indiqué par téléphone à l'AFP Djamil Babanani, un porte-parole du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), un des principaux groupes armés de l'ex-coalition musulmane Séléka.
Selon des sources concordantes, des combats ont eu lieu sporadiquement depuis samedi dans la ville entre des milices pro-chrétiennes anti-balaka et des membres du FPRC, suite à la mort d'un "général" du FPRC à Bria, Hamad Issa.
"Nous savons que beaucoup reste à faire. Il est vital que le cessez-le-feu sur lequel se sont accordées les parties entre en vigueur immédiatement", a réagi mardi dans un communiqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga.
La ville de Bria avait déjà été frappée du 15 au 18 mai par des affrontements entre groupes armés qui avaient fait cinq morts, 29 blessés et plus de 40.000 déplacés, selon l'ONU.
Les violences en mai dans les localités de Bria, Alindao, Bangassou et Mobaye (à l'est de Bangui) avaient fait environ 200 blessés et 300 morts, selon un bilan publié fin mai par le bureau des Affaires humanitaires des Nations unies en Centrafrique (Ocha).
Les combats ont fait "une quarantaine de morts" dans la ville de Bria mardi, selon le bilan provisoire d'une source humanitaire, confirmé par une source sécuritaire, ainsi que 43 blessés d'après les chiffres de Médecins sans frontières (MSF) obtenus par l'AFP à 21H00 GMT.
Ces affrontements surviennent alors que 13 groupes rebelles ou milices sur les 14 que compte le pays ont signé lundi à Rome un accord prévoyant un cessez-le-feu immédiat, sous le parrainage de la communauté catholique Sant'Egidio.
"On a signé l'accord, mais il faut bien qu'on se défende, on ne se laissera pas attaquer sans réagir", a indiqué par téléphone à l'AFP Djamil Babanani, un porte-parole du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), un des principaux groupes armés de l'ex-coalition musulmane Séléka.
Selon des sources concordantes, des combats ont eu lieu sporadiquement depuis samedi dans la ville entre des milices pro-chrétiennes anti-balaka et des membres du FPRC, suite à la mort d'un "général" du FPRC à Bria, Hamad Issa.
"Nous savons que beaucoup reste à faire. Il est vital que le cessez-le-feu sur lequel se sont accordées les parties entre en vigueur immédiatement", a réagi mardi dans un communiqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga.
La ville de Bria avait déjà été frappée du 15 au 18 mai par des affrontements entre groupes armés qui avaient fait cinq morts, 29 blessés et plus de 40.000 déplacés, selon l'ONU.
Les violences en mai dans les localités de Bria, Alindao, Bangassou et Mobaye (à l'est de Bangui) avaient fait environ 200 blessés et 300 morts, selon un bilan publié fin mai par le bureau des Affaires humanitaires des Nations unies en Centrafrique (Ocha).
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