Un ressortissant sénégalais, Samba Camara, a été arrêté ce lundi 18 septembre à Libreville, par la police judiciaire et les Eaux et Forêts, avec l’appui de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Conservation Justice. Selon une source proche du dossier, la transaction devait se dérouler dans un hôtel du quartier Montagne Sainte.
Grâce à des enquêtes poussées, l’équipe mixte a pu déjouer ce trafic d’ivoire dont l’organisateur a été arrêté. Samba a pu être appréhendé en flagrant délit de détention, transport et commercialisation des produits d’une espèce intégralement protégée. Il s’agit, révèle la même source, de 4 pointes d’ivoire d’éléphant totalisant 27 kg.
Dans ce dossier, les mis en cause sont des récidivistes qui ne sont pas à leur première besogne. Le contrevenant, originaire de Mayumba d’où proviendraient également les ivoires, ne serait pas à ses premiers faits en termes de trafic d’ivoire et il devra répondre de cela devant la justice. Il risque six mois de prison.
Les peines dans les pays voisins sont d’ailleurs plus fortes, avec 5 années de prison au Congo, 3 au Cameroun, jusqu’à 10 ans dans d’autres pays comme le Bénin et le Burkina Faso. Dans ces conditions, les trafiquants privilégieraient logiquement le Gabon avec des conséquences sur la sécurité du pays.
Des articles récents dans les journaux anglais « The Mirror » et « Independent » mentionnent que l’ivoire originaire du Gabon financerait d’ailleurs des activités terroristes, notamment Boko Haram, dans d’autres pays.
Ces faits ont été confirmés par l’Agence Nationale des Parcs Nationaux. Le trafic d’ivoire engrangeant des bénéfices et flux financiers importants, on peut comprendre qu’il peut intéresser et être lié à d’autres types de criminalité. Les liens entre trafic d’ivoire et problèmes de sécurité sont nombreux et ont été mis en évidence dans de nombreux pays.
Grâce à des enquêtes poussées, l’équipe mixte a pu déjouer ce trafic d’ivoire dont l’organisateur a été arrêté. Samba a pu être appréhendé en flagrant délit de détention, transport et commercialisation des produits d’une espèce intégralement protégée. Il s’agit, révèle la même source, de 4 pointes d’ivoire d’éléphant totalisant 27 kg.
Dans ce dossier, les mis en cause sont des récidivistes qui ne sont pas à leur première besogne. Le contrevenant, originaire de Mayumba d’où proviendraient également les ivoires, ne serait pas à ses premiers faits en termes de trafic d’ivoire et il devra répondre de cela devant la justice. Il risque six mois de prison.
Les peines dans les pays voisins sont d’ailleurs plus fortes, avec 5 années de prison au Congo, 3 au Cameroun, jusqu’à 10 ans dans d’autres pays comme le Bénin et le Burkina Faso. Dans ces conditions, les trafiquants privilégieraient logiquement le Gabon avec des conséquences sur la sécurité du pays.
Des articles récents dans les journaux anglais « The Mirror » et « Independent » mentionnent que l’ivoire originaire du Gabon financerait d’ailleurs des activités terroristes, notamment Boko Haram, dans d’autres pays.
Ces faits ont été confirmés par l’Agence Nationale des Parcs Nationaux. Le trafic d’ivoire engrangeant des bénéfices et flux financiers importants, on peut comprendre qu’il peut intéresser et être lié à d’autres types de criminalité. Les liens entre trafic d’ivoire et problèmes de sécurité sont nombreux et ont été mis en évidence dans de nombreux pays.
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