L’avocate n’a pas manqué de dire son opinion sur la Cour de répression de l’enrichissement illicite hier, lors de l’émission « Grand Jury ». Une opinion critique. «Je l’avais dit et je le répète, j’en suis même plus convaincue qu’avant, la procédure devant la Crei ne serait pas simple».
La raison ? Selon elle, c’est «parce que cette cour est un peu en déphasage dans le principe même qui la gouverne avec les procédures de notre temps. C’est une cour d’il y a 30 ans qui veut juger les affaires de maintenant, alors qu'elle n’est pas outillée pour cela». Et elle argumente sa position : «Si on enferme la cour dans des délais d’investigations, d’enquête et de jugement pour des procédures financières internationales aussi étriquées, on pense qu’il y a des comptes offshores ou on débat sur qui a fait quoi, il faut des experts, des banquiers, des financiers, mais on ne s’en sortira pas». C’est ce qui fonde sa conviction qu’«il faut réformer cette cour». Même si elle ne veut pas dire si la Crei est dans l’impasse ou non, estimant que «c’est le juge, seul, qui peut apprécier» cela, Me ATS, n’en précise pas moins qu’elle «observe et remarque que ce procès-là prend beaucoup de temps, puisque c’est la matière qui est devenue complexe, compliquée alors que la cour a été faite pour des choses beaucoup plus simples».
La raison ? Selon elle, c’est «parce que cette cour est un peu en déphasage dans le principe même qui la gouverne avec les procédures de notre temps. C’est une cour d’il y a 30 ans qui veut juger les affaires de maintenant, alors qu'elle n’est pas outillée pour cela». Et elle argumente sa position : «Si on enferme la cour dans des délais d’investigations, d’enquête et de jugement pour des procédures financières internationales aussi étriquées, on pense qu’il y a des comptes offshores ou on débat sur qui a fait quoi, il faut des experts, des banquiers, des financiers, mais on ne s’en sortira pas». C’est ce qui fonde sa conviction qu’«il faut réformer cette cour». Même si elle ne veut pas dire si la Crei est dans l’impasse ou non, estimant que «c’est le juge, seul, qui peut apprécier» cela, Me ATS, n’en précise pas moins qu’elle «observe et remarque que ce procès-là prend beaucoup de temps, puisque c’est la matière qui est devenue complexe, compliquée alors que la cour a été faite pour des choses beaucoup plus simples».
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