Dakaractu : Excellence, vous avez récemment fait une retentissante sortie médiatique dans Walf pour soutenir que "derrière Karim Wade, c'est son père d'ancien Président qui est visé". Voulez-vous être plus explicite?
Baba Wone : Retentissante? Non! J'ai tout simplement avancé que la mise en cause de tout ancien responsable du régime de Abdoulaye Wade, dans le cadre de la traque dite des "biens mal acquis" , pourrait laisser supposer une volonté de noircir le bilan plus qu'honorable du Président Wade à la tête du Sénégal. Si l'on y ajoute les relations familiales entre Abdoulaye Wade et Karim Wade, l'on ne peut être plus explicite! Au demeurant, il est tout de même étrange que, de tous les anciens ministres de Wade, Karim soit le seul à être en prison. Il vient, il est vrai, d'être rejoint par un autre fils, spirituel celui-là et qui l'assume. Mais pour des raisons différentes. Je parle de Samuel Sarr, bien évidemment.
Dakaractu : Vous avez également soutenu que "si c'était à refaire, l'ancien Président aurait agi autrement". Que voulez vous dire par là?
Baba Wone : Tout simplement qu'avec le recul et les leçons tirées, certaines erreurs d'approche stratégique auraient pu être évitées. Mais nul ne peut contrarier le destin quant au fond!
Dakaractu : Excellence, que répondez-vous à ceux qui vous indexent comme faisant partie des théoriciens de la Génération du Concret" et qui ont fait croire à Karim qu'il avait un destin présidentiel? Le conduisant ainsi à la guillotine?
Baba Wone : Je ne réponds pas aux conjectures. Jusqu'à ce que quelqu'un me donne la preuve de ce que vous avancez. Vous savez, dans notre pays, il se dit tellement de choses fausses tous les jours, que l'on finit par ne plus s'étonner de rien. Cela dit, l'épreuve que traverse Karim Wade, contrairement aux conséquences de la "guillotine", ne marque pas une fin...
Dakaractu : Voulez-vous revenir sur les circonstances dans lesquelles vous avez connu l'ancien Président Wade?
Baba Wone : J'ai connu le Président WADE depuis la création de son parti en 1974. Comme tous les sénégalais. Cependant, je n'ai commencé à le fréquenter qu'en 1998, au moment où toutes les forces patriotiques et sociales convergeaient vers sa personne, en le reconnaissant comme la seule possibilité de faire sauter le verrou socialiste de plus de quarante années. Quant aux circonstances précises, elles relèvent de l'anecdotique. Sachant les limites de l'espace réservé à une interview, je préfère laisser de la place aux questions plus importantes.
Dakaractu : Et Karim?
J'ai vraiment connu Karim WADE en devenant son collaborateur à l'ANOCI, entre 2004 et 2009. Avant je ne faisais que l'apercevoir. Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié son professionnalisme et son leadership. Il est très agréable de travailler avec lui.
Dakaractu : Racontez-nous une anecdote que vous gardez de Wade-père, puis de son fils, qui reste encore vivace dans votre esprit; je veux dire qui vous marque encore?
Baba Wone : Le Président WADE est un homme complexe, un grand intellectuel. L'un des derniers protagonistes des combats épiques qui ont mené aux indépendances africaines. C'est une encyclopédie vivante qui porte souvent témoignage sur des faits dont il a été acteur ou témoin. C'est un rare privilège de côtoyer une personnalité de cette dimension et avec un tel parcours. Des anecdotes? Il y en a des tas. Mais celle qui me vient à l'esprit, c'est celle relative au jour où je suis venu le voir, alors que j'étais son Conseiller technique, en lui apprenant que le Professeur Massamba Diop venait de me saisir de la nécessité de faire évacuer en France, de toute urgence, un des plus grands journalistes de notre pays, plongé dans le coma. La réaction paternelle du Président et son regard compatissant, puis tous les actes posés jusqu'au retour, en bonne santé de ce journaliste m'ont fortement marqué et édifié sur son humanisme et sa profonde générosité. Quant à Karim Wade, je vous dirai, tout simplement que je ne l'ai jamais entendu dire du mal de ceux qui passent leur temps à l'insulter. Je crois qu'il a reçu une très bonne éducation et qu'il a un moral d'acier.
Dakaractu : Selon vous, qu'est-ce qui a réellement perdu Me Wade qui soutenait que le Pds allait rester 50 ans au pouvoir?
Baba Wone : Vous savez et pour faire simple, je suis un croyant et je suis convaincu que le Pouvoir est un attribut divin qu'il délègue selon Son Bon Vouloir à qui il veut... Après on peut spéculer sur le sexe des anges ! Mais le Décret divin me semble être la seule explication valable. Chaque chose a son terme. Rien ne peut l'avancer, ni le reculer. C'est ce que je crois au plus profond de moi-même !
Dakaractu : Excellence, étant aussi proche de Wade, qu'est ce qui explique son subit mutisme depuis son dernier retour au bercail?
Baba Wone : Le Président Wade s'exprime lorsque les circonstances l'exigent. Je ne vois pas en quoi vous le suspectez de mutisme.
Dakaractu : Que devient Sindiély Wade? Vous devez avoir de ses nouvelles?
Baba Wone : Si j'en crois ses parents, elle se porte bien...
Dakaractu : Militez-vous pour des retrouvailles de la "grande famille libérale"?
Baba Wone : Vous savez, je suis une bizarrerie dans la galaxie de Abdoulaye WADE. Je ne suis pas un militant du PDS. Mais je crois pouvoir revendiquer, et je l'assume, une proximité avec Abdoulaye WADE, en raison de la confiance dont il me gratifie et des opportunités qu'il m'a offertes durant ses mandats à la tête du Sénégal. C'est pour vous dire que la réponse que je vais donner à votre question n'engage que ma personne. C'est l'avis d'un sénégalais et qui pourrait ne pas refléter celui des politiciens. Alors oui, je suis pour des retrouvailles! Non seulement de la famille libérale, qui semble majoritaire au plan électoral, si l'on met bout à bout les différents segments qui la composent, mais je serai également pour un élargissement de la base sociale du noyau libéral par l'apport de forces sociales, de partis et de personnalités indépendantes qui ont cheminé avec le Fondateur historique du libéralisme travailliste dans sa longue marche de l'opposition au pouvoir. Ces forces, aujourd'hui éclatées, doivent pouvoir se retrouver autour d'un Projet pour le Sénégal . Ces retrouvailles libérales, élargies à d'autres forces politiques et sociales, contribueront à éclairer l'échiquier politique et donc à apaiser les tensions artificielles suscitées par les pêcheurs en eaux troubles...
Dakaractu : Supposons que vous êtes en face du Président Macky Sall, que lui conseilleriez-vous?
Baba Wone : Je lui dirais, Monsieur le Président, balle à terre! Notre pays a besoin de sérénité et vous êtes, par la Grâce de Dieu, le maître du jeu. Sifflez la fin de la recréation et mettez le pays au travail comme l'a annoncé votre Premier Ministre. Pour cela, le discours public doit être producteur de sens et non pollué par les monologues parallèles et les invectives de borne fontaine. C'est à vous qu'il revient, notamment, de répondre à l'appel lancé par le Président Wade pour des retrouvailles autour des valeurs qui fondent votre famille politique originelle. Vous devez ensuite, solidement arrimé à votre famille naturelle, créer les conditions d'un pacte républicain qui puisse servir de socle pour l'édification du développement économique et social du pays. Votre position de Chef de l'Etat vous donnant une responsabilité particulière pour inspirer notre pays et redonner foi et espérance aux étudiants, aux paysans, aux ouvriers, aux cadres et aux investisseurs tant nationaux qu'étrangers, il vous appartient de prendre des initiatives hardies pour apaiser le front social et politique. Élevez-vous au dessus des contingences partisanes de courte vue et mettez en perspective l'avenir de notre pays et le bien-être de notre Nation. C'est, je le crois, ce que le Peuple sénégalais attend de celui que Dieu a bien voulu placer à sa tête.
Dakaractu : Votre lecture sur le fameux "cas M'bagnick N'diaye" lequel a fait un aveu de taille soutenant que n'eût été la Première Dame Marième Faye, il ne serait pas nommé ministre de la République, au même titre que d'autres, notamment ceux originaires de la région de Fatick?
Baba Wone : Écoutez, j'ai une trop grande estime pour M'bagnick N'DIAYE pour m'attarder sur des propos qui, manifestement, ont largement dépassé sa pensée. J'ai aussi un tel respect pour les valeurs sacrées du cousinage entre Sérère et Hal pulaar qui nous lient, que je me refuse à hurler avec les loups car, au delà de tout cela, je suis convaincu que M'bagnick est un homme bien. Le reste relève de la politique politicienne. Ce n'est pas mon registre!
Dakaractu : Jusque-là le procès Karim Wade est plombé par une bataille de procédure, allusion faite à ces N exceptions soulevées par la défense. D'aucuns croient savoir que faute d'arguments la défense éviterait que le procès soit abordé dans le fond. Qu'en pensez-vous?
Baba Wone : Un procès c'est aussi cela! Des batailles de procédure qui peuvent sembler longues pour les non-initiés. Mais sachant que l'avenir d'un homme est en jeu, laissons le temps à la Justice de se dire dans les conditions optimales de sérénité et d'efficience. Cela dit, il est regrettable, à tous points de vue, que notre pays soit plongé depuis deux ans dans cette ambiance délétère de suspicion et de " traque". Un mot tellement mal choisi! Et l'on comprend pourquoi le Président Wade avait fait faire à notre pays l'économie d'une chasse aux sorcières à son accession au pouvoir. Ce que l'on perd vaudra t-il ce que l'on gagnera au bout de toute cette agitation? L'avenir nous édifiera!
Dakaractu : Que vous inspire l'affaire Samuel Sarr?
Baba Wone : Qu'il faut bien vite retrouver la sérénité et laisser les opinions s'exprimer avec une marge de tolérance suffisante pour l'âpreté du débat politique. Si je vous mets sur la table le nombre de livres écrits contre Abdoulaye WADE et son régime, le nombre de documents publiés pour le discréditer, sans compter le nombre de manifestations tenues à la place de l'Obélisque, vous comprendrez que, dans cette affaire, il n'y avait pas matière à s'énerver outre mesure.
Dakaractu : Nous ne pouvons terminer sans aborder la crise qui sévit à l'Ucad. Comment appréhendez-vous cette situation qui n'a que trop duré?
Baba Wone : La crise de notre système éducatif est si profonde, si complexe, que les solutions ne peuvent se trouver en se jetant la responsabilité les uns sur les autres. Il s'agit de l'avenir de plusieurs générations de sénégalais. Il serait temps de mettre en œuvre des solutions structurelles et non des réformes partielles et parcellaires. Il y a beaucoup de réflexions émises, qu'il faudrait peut-être consolider et partager le plus largement possible. Au fond, il nous faut surtout sortir du schéma du système éducatif tourné vers l'accession, principalement, à l'université. Il nous faut valoriser des niveaux intermédiaires et professionnels de formation pour doter notre pays de ressources humaines opérationnelles et non de cerveaux plus aptes à discourir qu'à bâtir. C'est à un changement de paradigme, autour du modèle de société que nous voulons construire, que notre système éducatif doit répondre. Cela va demander certainement du temps, mais il est urgent d'ouvrir ce chantier.
Dakaractu : Excellence, le député Abdou M'bow a fait une grave accusation sur Wade et Idrissa Seck. A l'en croire, ce serait l'ancien Président et l'ex Pm qui auraient proposé de l'argent à des étudiants pour mettre à feu et à sang l'Ucad. Que répondez-vous en tant que proche collaborateur de Me Wade?
Baba Wone : C'est là, un des exemples achevés de dérive verbale d'un leader politique, qui plus est, député à l'Assemblée Nationale, et qu'il faut bannir du débat public. Nous attendons de nos parlementaires, des propositions de lois hardies, innovantes. Nous attendons de nos députés, une aptitude à rendre intelligibles les attentes du Peuple et à proposer des voies de réponse au gouvernement au travers des différentes commissions parlementaires et à l'occasion du vote du budget.
Baba Wone : Retentissante? Non! J'ai tout simplement avancé que la mise en cause de tout ancien responsable du régime de Abdoulaye Wade, dans le cadre de la traque dite des "biens mal acquis" , pourrait laisser supposer une volonté de noircir le bilan plus qu'honorable du Président Wade à la tête du Sénégal. Si l'on y ajoute les relations familiales entre Abdoulaye Wade et Karim Wade, l'on ne peut être plus explicite! Au demeurant, il est tout de même étrange que, de tous les anciens ministres de Wade, Karim soit le seul à être en prison. Il vient, il est vrai, d'être rejoint par un autre fils, spirituel celui-là et qui l'assume. Mais pour des raisons différentes. Je parle de Samuel Sarr, bien évidemment.
Dakaractu : Vous avez également soutenu que "si c'était à refaire, l'ancien Président aurait agi autrement". Que voulez vous dire par là?
Dakaractu : Excellence, que répondez-vous à ceux qui vous indexent comme faisant partie des théoriciens de la Génération du Concret" et qui ont fait croire à Karim qu'il avait un destin présidentiel? Le conduisant ainsi à la guillotine?
Dakaractu : Voulez-vous revenir sur les circonstances dans lesquelles vous avez connu l'ancien Président Wade?
Dakaractu : Et Karim?
J'ai vraiment connu Karim WADE en devenant son collaborateur à l'ANOCI, entre 2004 et 2009. Avant je ne faisais que l'apercevoir. Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié son professionnalisme et son leadership. Il est très agréable de travailler avec lui.
Dakaractu : Racontez-nous une anecdote que vous gardez de Wade-père, puis de son fils, qui reste encore vivace dans votre esprit; je veux dire qui vous marque encore?
Dakaractu : Selon vous, qu'est-ce qui a réellement perdu Me Wade qui soutenait que le Pds allait rester 50 ans au pouvoir?
Dakaractu : Excellence, étant aussi proche de Wade, qu'est ce qui explique son subit mutisme depuis son dernier retour au bercail?
Dakaractu : Que devient Sindiély Wade? Vous devez avoir de ses nouvelles?
Dakaractu : Militez-vous pour des retrouvailles de la "grande famille libérale"?
Dakaractu : Supposons que vous êtes en face du Président Macky Sall, que lui conseilleriez-vous?
Dakaractu : Votre lecture sur le fameux "cas M'bagnick N'diaye" lequel a fait un aveu de taille soutenant que n'eût été la Première Dame Marième Faye, il ne serait pas nommé ministre de la République, au même titre que d'autres, notamment ceux originaires de la région de Fatick?
Baba Wone : Écoutez, j'ai une trop grande estime pour M'bagnick N'DIAYE pour m'attarder sur des propos qui, manifestement, ont largement dépassé sa pensée. J'ai aussi un tel respect pour les valeurs sacrées du cousinage entre Sérère et Hal pulaar qui nous lient, que je me refuse à hurler avec les loups car, au delà de tout cela, je suis convaincu que M'bagnick est un homme bien. Le reste relève de la politique politicienne. Ce n'est pas mon registre!
Dakaractu : Jusque-là le procès Karim Wade est plombé par une bataille de procédure, allusion faite à ces N exceptions soulevées par la défense. D'aucuns croient savoir que faute d'arguments la défense éviterait que le procès soit abordé dans le fond. Qu'en pensez-vous?
Baba Wone : Un procès c'est aussi cela! Des batailles de procédure qui peuvent sembler longues pour les non-initiés. Mais sachant que l'avenir d'un homme est en jeu, laissons le temps à la Justice de se dire dans les conditions optimales de sérénité et d'efficience. Cela dit, il est regrettable, à tous points de vue, que notre pays soit plongé depuis deux ans dans cette ambiance délétère de suspicion et de " traque". Un mot tellement mal choisi! Et l'on comprend pourquoi le Président Wade avait fait faire à notre pays l'économie d'une chasse aux sorcières à son accession au pouvoir. Ce que l'on perd vaudra t-il ce que l'on gagnera au bout de toute cette agitation? L'avenir nous édifiera!
Dakaractu : Que vous inspire l'affaire Samuel Sarr?
Dakaractu : Nous ne pouvons terminer sans aborder la crise qui sévit à l'Ucad. Comment appréhendez-vous cette situation qui n'a que trop duré?
Dakaractu : Excellence, le député Abdou M'bow a fait une grave accusation sur Wade et Idrissa Seck. A l'en croire, ce serait l'ancien Président et l'ex Pm qui auraient proposé de l'argent à des étudiants pour mettre à feu et à sang l'Ucad. Que répondez-vous en tant que proche collaborateur de Me Wade?
Baba Wone : C'est là, un des exemples achevés de dérive verbale d'un leader politique, qui plus est, député à l'Assemblée Nationale, et qu'il faut bannir du débat public. Nous attendons de nos parlementaires, des propositions de lois hardies, innovantes. Nous attendons de nos députés, une aptitude à rendre intelligibles les attentes du Peuple et à proposer des voies de réponse au gouvernement au travers des différentes commissions parlementaires et à l'occasion du vote du budget.
Il faut, véritablement, civiliser le débat publique et le porter sur les enjeux du développement de notre pays dans une Afrique nouvelle, décomplexée et conquérante. Le reste relève de la médisance et c'est "Haram".
Dakaractu : Vous avez un dernier mot?
Baba Wone : Le Peuple sénégalais mérite de ses élites un effort vigoureux pour refonder les paradigmes de l'action politique et citoyenne. "Un Peuple, un but, une Foi" et deux cent partis politiques! Nous imitons, de manière caricaturale, le modèle démocratique hérité de la colonisation, sans y apporter notre génie propre, nos valeurs positives de civilisation.
Baba Wone : Le Peuple sénégalais mérite de ses élites un effort vigoureux pour refonder les paradigmes de l'action politique et citoyenne. "Un Peuple, un but, une Foi" et deux cent partis politiques! Nous imitons, de manière caricaturale, le modèle démocratique hérité de la colonisation, sans y apporter notre génie propre, nos valeurs positives de civilisation.
Au contraire, il me semble que, nous faisons un alliage détonnant entre ce que les occidentaux ont produit de pire et ce que nous sommes de moins bien. Comment voulez-vous que ça marche? Le Sénégal doit se retrouver sur l'essentiel. Au prix de la maîtrise de nos différents ego, nous avons des modèles et des références dans notre Histoire, dans nos valeurs culturelles et religieuses, qui peuvent servir de levain pour pétrir un homo senegalensis de type nouveau. C'est, entre autres, l'enjeu fondamental d'un système éducatif qui replace la vertu et la morale au cœur du projet social de notre pays. Il est vraiment temps que nous agissions sur nous-mêmes pour prendre notre destin en mains... Je le répète, notre pays est dans l'attente d'un renouvellement, en profondeur, des modalités et paradigmes de l'action politique et citoyenne. Sous ce rapport, j'entends encore l'appel lancé en 1988, au plus profond de la crise universitaire et politique d'alors, par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, invitant tous les segments de notre pays à une concorde nationale. À l'époque, cet appel avait contribué à désamorcer une situation explosive! Vous savez, Dabakh est mon Guide spirituel, mon modèle, mon inspirateur. J'aimerai tant que notre pays se souvienne de son exemple de vie parmi nous, pour s'en inspirer dans les moments d'incertitude. C'est ma prière, en guise de dernier mot...
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