Avant-hier, c’est en pleine séance plénière que Moustapha Niasse, président de l’Assemblée national, déclarait : «Nous sommes cent cinquante (150) députés, il n’est pas normal qu’à seize heures passées, que certains députés restent chez eux, alors que le programme est distribué depuis quinze jours.»
Mieux, ajoutait-il : «Cela fait plus d’une heure que j’attends dans mon bureau. A chaque fois, c’est comme ça, on attend les collègues députés au moment où les ministres qui viennent défendre leur budget ne sont pas en retard.»
Des propos qui ont poussé Me El Hadji Diouf, député non-inscrit, à sortir de ses gonds. Selon lui, de telles affirmations ne sont rien d’autre qu’un «aveu d’impuissance», accusant au passage les parlementaires de la majorité. Elevant le ton, il clame : «Il y a une poignée de députés qu’on appelle députés du bureau, bien gâtés, chouchoutés avec deux voitures, mille litres d’essence et ils ne travaillent presque pas. Et trente députés avec une moitié de salaire, 250 litres. Après les dix premiers jours, il n’y a plus de carburant.»
Poursuivant, il fait savoir qu’«il n’y a pas de motivation. Il n’y a pas aussi le sérieux ni la rigueur. Aujourd’hui, s’il y a à condamner, c’est la majorité écrasante qu’il faut condamner. Parce que c’est la majorité, elle-même, qui ne travaille pas.»
Celui qui est au sommet du Perchoir a brandi des menaces contre les députés absentéistes. «Si cela continue avec la répétition des absences, nous allons mettre un registre pour que les députés émargent quand ils viennent et quand ils ressortent. Est-ce qu’il est normal que quarante députés seulement travaillent pour les cent dix autres ?» a notamment fait savoir Moustapha Niasse.
Toutes choses qui devraient pousser Me El Hadj Diouf à savoir raison garder et à revoir sa copie, de même que ses collègues de la majorité parlementaire.
Mieux, ajoutait-il : «Cela fait plus d’une heure que j’attends dans mon bureau. A chaque fois, c’est comme ça, on attend les collègues députés au moment où les ministres qui viennent défendre leur budget ne sont pas en retard.»
Des propos qui ont poussé Me El Hadji Diouf, député non-inscrit, à sortir de ses gonds. Selon lui, de telles affirmations ne sont rien d’autre qu’un «aveu d’impuissance», accusant au passage les parlementaires de la majorité. Elevant le ton, il clame : «Il y a une poignée de députés qu’on appelle députés du bureau, bien gâtés, chouchoutés avec deux voitures, mille litres d’essence et ils ne travaillent presque pas. Et trente députés avec une moitié de salaire, 250 litres. Après les dix premiers jours, il n’y a plus de carburant.»
Poursuivant, il fait savoir qu’«il n’y a pas de motivation. Il n’y a pas aussi le sérieux ni la rigueur. Aujourd’hui, s’il y a à condamner, c’est la majorité écrasante qu’il faut condamner. Parce que c’est la majorité, elle-même, qui ne travaille pas.»
Celui qui est au sommet du Perchoir a brandi des menaces contre les députés absentéistes. «Si cela continue avec la répétition des absences, nous allons mettre un registre pour que les députés émargent quand ils viennent et quand ils ressortent. Est-ce qu’il est normal que quarante députés seulement travaillent pour les cent dix autres ?» a notamment fait savoir Moustapha Niasse.
Toutes choses qui devraient pousser Me El Hadj Diouf à savoir raison garder et à revoir sa copie, de même que ses collègues de la majorité parlementaire.
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