AMIS POLITICIENS, FAITES VOTRE CIRQUE ET NE BRÛLEZ PAS CE PAYS !


AMIS POLITICIENS, FAITES VOTRE CIRQUE ET NE BRÛLEZ PAS CE PAYS !
« La démocratie  est le pire des systèmes après avoir essayé tous les autres, y compris la dictature » répondait  Churchill à une question d’un journaliste. 

Cette assertion trouve un retentissement éloquent dans notre pays avec  les élections législatives. D’abord dans l’organisation approximative de ce scrutin et ses germes de conflits, puis le comportement des acteurs qui usent de la violence et enfin le nombre astronomique de candidats.

Pour un peuple qui a obtenu de hautes luttes deux alternances démocratiques (avec effusion de sang), c’est une hérésie de vouloir l’imposer des dirigeants. Certains couillons et politiciens professionnels croient vraiment que leur œuvre diabolique pourra prospérer. 
On ne pourra jamais gouverner un peuple contre sa volonté. Pourquoi diantre ce cafouillage dans la production et la distribution des cartes d’identités nationales. Personne n’est dupe, il y’a anguilles sous roches et ses anguilles y resteront.
C’est regrettable qu’une classe d’activistes sous le manteau d’hommes politiques cherche à prendre en otage des millions de Sénégalais. Aucun parti politique au Sénégal ne peut se targuer de cent mille militants. Autrement dit, ils sont minoritaires et parfois les plus incompétents. 
« Le Président de la République est une créature constitutionnelle qui s’appelait hier Senghor puis DIOUF et WADE aujourd’hui Macky SALL et demain autrement ». Cette vérité saisissante devrait être médité par ces artificiers du dimanche qui cherchent à nous imposaient la violence comme mode de dévolution du pouvoir. Tant qu’a faire retournons à nos royaumes  et chacun comprendra que l’idée de la nation est une bénédiction et doit être préserver.
Sur le nombre astronomique de candidats qui du reste ne servira qu’à gonfler le taux d’abstention pour une légitimité au rabais. Ce fait décrié par tous doit nécessairement trouver une solution. Celle-ci passera par la reforme  de l’acte 3. Il s’agit de reprendre l’idée des provinces et faire descendre l’enjeu du pouvoir au niveau de ces entités territoriales. En démultipliant les enjeux de pouvoirs au niveau des provinces, on répondra sérieusement à ce besoin de participation des citoyens aux affaires de la cité et par la même occasion le mythe pour le fauteuil Présidentiel disparaitra et le budget national servira à régler les préoccupations du peuple. Vendez vos idées et vos compétences et ne brulez pas cette nation !

Dr. NIOKHOR NDIOUR
Mercredi 26 Juillet 2017




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