ALIOUNE NDAO FALL (S.N chargé de la Diaspora Apr) : ' Une candidature du Président en 2024 serait recevable, mais pas souhaitable '


ALIOUNE NDAO FALL (S.N chargé de la Diaspora Apr) : ' Une candidature du Président en 2024 serait recevable, mais pas souhaitable '
Pour le Secrétaire National chargé de la Diaspora Apr, parler d'une possibilité pour le Président Macky Sall de se représenter pour un troisième mandat en 2024 est un piège tendu. Alioune Ndao Fall estime qu'en 2012, ce sont les constitutionnalistes qui avaient perdu le Président Wade. '' Aujourd’hui, renseigne-t-il, en complicité avec un (GFNI) Groupe de Faucons Non Identifiés, ils cherchent à pousser le Président Macky Sall dans un combat perdu d’avance et ainsi mettre en mouvement une défaite certaine pour 2019''. Le Républicain d'argumenter : " comment comprendre qu’à moins de dix huit mois de la prochaine présidentielle, on vienne agiter un si gros épouvantail qui, d’emblée va rebuter un certain nombre d’électeurs favorables au Président Macky Sall. Il ne fait aucun doute que le plan machiavélique orchestré par un (GFNI) au sommet pour la succession du Président Macky Sall est en cours d’exécution. ''

Alioune Ndao Fall estime qu'un tel débat n'est agité dans aucun pays, dans aucune République et dans aucun parti au pouvoir, eu égard au respect qu’on doit aux populations.  '' Parler d’un troisième mandat alors même qu’on n’a pas encore épuisé le premier mandat. Depuis que les hommes réfléchissent à la politique, ils oscillent entre deux interprétations diamétralement opposées. Pour les uns, la politique est essentiellement une lutte, un combat, le pouvoir permettant aux individus et aux groupes qui le détiennent d’assurer leur domination sur la société, et d’en tirer profit. Pour les autres, la politique est un effort pour faire régner l’ordre et la justice, le pouvoir assurant l’intérêt général et le bien commun contre la pression des revendications particulières '' a-t-il ajouté citant au passage Maurice Duverger.

Il rappellera que les Apéristes authentiques du 1er décembre 2008 et leur leader, avaient  clairement opté pour la seconde interprétation «qu'il faille me renier pour survivre je dis non… la patrie importe plus que le parti». En clair, martèle le sieur Ndao '' même si la loi le permet, pour un homme politique, de surcroit un homme  d’Etat, il y’a lieu de tenir compte de certaines  coutumes et d’une certaine jurisprudence. L’histoire récente est là pour nous le rappeler. Un 23 juin risque de sonner avant l’heure. Le mot d’ordre du chef n’est pas 2024 mais 2019. Jamais il n’a été question d’un troisième mandat pour le même Général''. À ceux qu'ils qualifient de '' faucons '', il adressera cette citation tiré des enseignements de Gandhi : «Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous».
Lundi 16 Octobre 2017




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