24 proches de Gbagbo détenus à Abidjan transférés dans le Nord ivoirien


24 proches de Gbagbo détenus à Abidjan transférés dans le Nord ivoirien
Vingt-quatre proches de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo qui étaient détenus à Abidjan ont été transférés à Boundiali (nord), a déclaré dimanche à l`AFP le ministre de la Justice Jeannot
Kouadio Ahoussou.
 
"Ils sont tous partis samedi à Boundiali" et ont été incarcérés à la maison d`arrêt, a-t-il indiqué.
 
Ces 24 personnes se trouvaient à l`hôtel La Pergola d`Abidjan, où elles avaient d`abord été placées en résidence surveillée après la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril, avant d`être inculpées ces dernières semaines d`atteinte à la sûreté de l`Etat ou de détournement de fonds.
 
Désormais, "La Pergola est vide, il n`y a plus personne là-bas", a ajouté le ministre.
 
Parmi ces détenus figurent l`ancien Premier ministre Gilbert Aké N`Gbo et plusieurs ex-ministres de M. Gbagbo. "Leurs avocats peuvent aller les voir", a souligné M. Ahoussou.
 
Laurent Gbagbo, son épouse Simone et 13 autres de ses proches sont en résidence surveillée dans d`autres villes du nord du pays. Ils n`ont pas été inculpés pour l`heure.
 
Des avocats français de Laurent Gbagbo ont dénoncé cette semaine "le flou juridique" qui entoure l`ex-président et des personnalités proches et "l`arbitraire" qui prévaut selon eux en Côte d`Ivoire, dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l`ONU.
 
Le gouvernement du nouveau président Alassane Ouattara a lancé des enquêtes sur les crimes et infractions commis durant la crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
 
Quelque 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise.
Lundi 11 Juillet 2011




1.Posté par Aladje Niang le 11/07/2011 20:17 (depuis mobile)
Envoyés
1 / 798
Qd les bourreaux se prennent pour des victimes(Cote D'Ivoire)
Lundi, Juil 11, 2011 à 12:02
De :
ALIOUNE NIANG
À :
alniangchange2005@hotmail.com
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Laurent Gbagbo a été pris, retranché dans son bunker, le lundi 11 avril 2011. A la vue des Forces républicaines qui venaient prendre possession de ses quartiers, à la résidence des présidents à Cocody les Ambassades, les Ivoiriens ont été estomaqués de l'entendre supplier : " Ne me tuez pas, ne me tuez pas ". Est-ce bien M. Laurent Gbagbo, celui qui se pavanait sous nos yeux, goguenard, triomphateur en tout, et qui soutenait : " Ouattara ne sera jamais président dans ce pays. Je préfère la mort au déshonneur " ? Ces mots sonnent, en fait, comme un refoulement à son subconscient peuplé de cadavres, en écho à ces paroles qu'il prononça, un jour, avec cynisme : " Mille morts à droite, mille morts à gauche, moi j'avance ", et qu'il appliqua avec délectation, selon la formule consacrée, sortie de leurs laboratoires guillotineurs : " Tout bon opposant est un opposant mort ! " Est-ce le même M. Laurent Gbagbo qui, élu dans des " conditions calamiteuses ", en octobre 2000 selon sa propre expression, a, en 10 ans de pouvoir, consacré la division de la Côte d'Ivoire dont ses partisans parlent comme d'un ange aujourd'hui ? Quand bien M. Laurent Gbagbo serait, à l'image de Satan, un ange, pour la majorité des Ivoiriens, c'est un ange de la mort.
M. Laurent Gbagbo, pour la gouverne des refondateurs, n'a pas été le premier président de la République de Côte d'Ivoire. Avant lui, il y avait Félix Houphouët-Boigny, l'homme qui a fait de la paix, la seconde religion de la Côte d'Ivoire. Par conséquent, il ne pouvait faire du mal à une mouche, à plus forte raison à l'un de ses concitoyens. Après son règne, est arrivé le Sphinx et le phoenix de Daoukro. Les Ivoiriens retiendront du président Henri Konan Bédié qu'il aime l'homme plus que le pouvoir. Entre perdre le pouvoir d'Etat et massacrer, ne serait-ce qu'un seul de ses frères ivoiriens pour conserver le pouvoir, il a choisi la perte du pouvoir le 24 décembre 1999. Toujours du côté du juste, de la veuve et de l'orphelin, il vient d'être auréolé du titre de héros national par ses concitoyens pour sa contribution à la démocratie et à la paix en Côte d'Ivoire, après le second tour de l'élection présidentielle du dimanche 28 novembre 2010. Peut-on en dire autant de celui qui est à résidence surveillée à Korhogo depuis mi avril 2011 pour son goût immodéré des artifices (l'argent, les femmes, l'abêtissement des autres) du pouvoir ?
Au lieu de laisser M. Laurent Gbagbo le temps de se repentir dans le silence de sa conscience, ses suiveurs et autres sofas de journalistes, dans un jeu trouble et mafieux, veulent le maquiller d'une virginité qui risque de l'étouffer. En effet, est-ce que le maquillage



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