A l’heure où le Conseil constitutionnel est entre le marteau affligeant d’une Commission d’Enquête parlementaire et le narratif accablant des professeurs de droit, nous avons fait le pari d’engager une démarche didactique.
Tel est le climat politique et social qui entoure véritablement le contexte des « saisines en inconstitutionnalité contre la loi n° 04/2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution ». D’où l’intérêt d’une lecture éclairée des dispositions pertinentes de la Constitution du 22 janvier 2001 et de la loi organique n° 2016-23 du 14 juillet 2016 qui s’impose, avec acuité, pour mieux cerner la composition et le fonctionnement du Conseil constitutionnel ainsi que la procédure suivie devant lui.
A la vérité des commentaires, le Conseil constitutionnel n’est pas si bien connu. Pourtant, il suscite l’agitation et alimente la suspicion en période de frémissements démocratiques. Ne serait-ce que pour ces raisons, il est alors important de mettre en lumière le processus de fabrication de la décision du Conseil constitutionnel, laquelle sera insusceptible de recours et devra s’imposer aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.
Pour rappel, le Conseil constitutionnel comprend sept (07) membres dont un (01) président, un (01) vice-président et cinq (05) juges. Les membres de cette Haute juridiction constitutionnelle, « nommés par décret », sont choisis « parmi » certains hauts magistrats, les professeurs titulaires de droit
Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, a apporté un message de paix lors de la célébration de la cérémonie officielle du Gamou. « Que toutes les solutions aux problèmes soient trouvées dans la paix et à la cohésion » a-t-il indiqué. « Mais non dans la violence ou la force. »
Il a par ailleurs demandé aux musulmans de suivre encore et toujours les enseignements du prophète Mouhamed PSL. Il a demandé aussi la mobilisation des ressources et la coordination des efforts contre les forces du mal, les défis et courants qui guettent et menacent toute la communauté musulmane...
Ce fut ensuite au tour de la Communauté musulmane casamançaise, hébergée chez l’Imam Fadera de jamra, de recevoir avec enthousiasme la délégation, qui devait faire une autre escale chez la présidente de la cellule féminine de Jamra de Tivaouane, Mame Fama Diao, avant d’être reçue par la famille de la défunte Sokhna Assiétou Sy, fille de Serigne Mansour Sy Boom Daara-Ji. Rappelée à Dieu l’année dernière, la famille et le staff de la regrettée présidente de la «Fondation Mame Fawade Wélé», une organisation forte de 15.000 membres, n’en ont pas moins accueilli la délégation de Jamra et de Mbañ Gacce avec le même faste, comme le faisait de son vivant leur défunte présidente à son domicile, débordant comme d’habitude, en cette veille de Maouloud, de talibés et de responsables de dahiras.
C’est dans une atmosphère empreinte d’émotion que se sont déroulés les échanges d’allocutions entre le Président exécutif de Jamra et les membres de la famille de la défunte, à travers les voix de son mari El Haj Cheikh Fall et de sa fille Sohkna Oumou Sy. Ces derniers ont rappelé la qualité des rapports que la disparue a toujours entretenus avec jamra. Avant que l’Imam Massamba Diop ne leur renouvelle l’engagement de Jamra et de Mbañ Gacce de continuer à privilégier les mêmes rapports avec sa famille, en tant que descendante de Seydil Haj Malick Sy.
Après avoir sacrifié aux prières de "timis" et de "gué", chez Sokhna Fatou Sy, sœur cadette de Serigne Mbaye Sy "Ndiol Fouta" ibn Abdoul Aziz Sy Dabakh, la délégation de Jamra et de Mbañ Gacce n’a pu accéder à la résidence de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, refusant du monde, que vers 21 heures. Après les salutations d’usage, avec les visiteurs de marques trouvés sur place (Djibo Ka, Me Ousmane Ngom, Oustaz Dame Ndiaye, entre autres), le chef de la délégation, Imam Massamba Diop, fut invité à décliner publiquement au porte-parole du Khalife général des Tijanes le plaidoyer de jamra contre la légalisation de l’avortement. Il rappela au porte-parole de la Tijania les manœuvres entreprises depuis 2009 par d’obscures lobbies pour la dépénalisation des unions contre-natures ; et l’informa qu’après que ces manœuvres eurent à nouveau achoppé, le 27 juin dernier, sur la posture de refus du chef de l’Etat sénégalais, M. Macky Sall, face au président américain Barack Obama, que de nouvelles démarches similaires étaient présentement entreprises par des associations féministes sénégalaises pour amener notre parlement à dépénaliser l’avortement au Sénégal. Avant de remettre en main propre à Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine le texte du plaidoyer de jamra contre l’avortement.
Al Amine répondi...
Al Amine a prêché "le retour à Dieu" et déconseillé le gain facile aux fidèles.
Dans son sermon à l'occasion de la prière de Korité, il a appelé ses compatriotes à se mettre au travail "dans la discipline". Il souhaite que la paix dure au Sénégal et que le dialogue soit "permanent" à tous les niveaux.
En présence du gouverneur de la région de Thiès, Mohamed Fall, Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine a aussi formulé des prières pour la stabilité en Casamance (Sud) et appelé "tous les fils du Sénégal à s’investir dans le retour définitif de la paix" dans la partie méridionale du pays, devenu un foyer d'insécurité depuis une trentaine d'années.
Serigne Abdoul Aziz Sy a souhaité au Sénégal "un bon hivernage, sans inondations".
L’imam de la grande mosquée de Tivaouane, Serigne Moussa Diop, a dit que l'homosexualité devait être combattue "par tous les Sénégalais, de manière vigoureuse, comme l’alcoolisme et la corruption". Il a recommandé aux citoyens "le respect de l’autorité".
La majorité de la communauté musulmane sénégalaise célèbre vendredi l’Aïd-el Fitr ou Korité, fête marquant la fin du mois de jeûne ou ramadan. Cette majorité s’aligne ainsi sur la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CNCCL).
La Coordination des musulmans de Dakar (CMD) a, elle, célébré la Korité jeudi. Ses membres avaient entamé le jeûne le 9 juillet dernier, soit un jour avant l’écrasante majorité de la communauté musulmane sénégalaise.