Ziguinchor, être catholique en politique (Par Bacary Ndiaye, chroniqueur social)

Moralité des moralités, pour peu qu’on soit catholique. Les grands hommes entrent en politique avec une trilogie : une Vision, une Idéologie et un Programme de de société pour exercer avec foi dans l’espace public et politique. Avec une telle orientation, le sens et l’enjeu du jeu est sérieux et bien défini pour qu’on ne soit pas amené à gérer les détails. Encore moins alimenter des débats de caniveaux au tournant d’un parrainage.


Les loups ont entamé la danse macabre, leur sport favori de tous les jours. Mais ils ont toujours du mal à synchroniser leurs pas de danse tellement l’orchestre funèbre dont ils sont acteurs ne peut produire de rythme à mettre la cadence dans un rituel maléfique.

C’est dans la douleur qu’on est témoin de la tentative de liquidation de certains acteurs au profit d’une certaine race de leaders qui pensent pouvoir se forger un destin politique par le dénigrement. C’est à croire que la mort de la morale en politique cède la place à l’assassinat orchestré par ceux qui ont l’art de tuer leurs adversaires qu’ils n’enterreront jamais. Le débat politique à Ziguinchor, même passionné devrait garder toutes ses proportions éthiques.

Mais c’est déjà une victoire pour ce DG s’il se situe au-dessus de cette diversion. Il semble que l’engagement politique dont il a fait montre auprès des populations de Ziguinchor et au-delà peut lui conférer un statut de leader. Incontestablement !

 En effet, autant être en politique, proche des populations. Et c’est là où cette belle assertion de MANDELA à tout son sens : « la victoire d’une grande cause ne se mesure pas seulement en atteignant le but final. C’est déjà un triomphe que de se montrer à la hauteur de ses attentes au cours de sa vie », a dit Mandela dans son bestseller intitulé « Conversation avec moi-même.  Tant mieux alors, si on doit essuyer des coups de l’adversaire et rester digne et héroïque. D’où le sens de l’expression de la haine où la réaction subite des manipulateurs qui crient à la manipulation.

Vol de fiches à NIAGUIS ? Par un DG ?  Information aux allures d’une méchanceté que d’aucuns ont dans l’embryon génétique. Les observateurs politiques peuvent s’en désoler pour avoir assisté au dépérissement du niveau de débat du fait de la présence de certains acteurs politique sous la hauteur normale. Telle une association de malfaiteurs, les comploteurs ont un agenda de destruction ciblée d’un acteur, celui-là même à qui on en veut à mort pour ses qualités intellectuelles et son profil qui ne cesse de cristalliser les espoirs d’une région. Les populations n’ont pas le droit de pêcher dans le choix des hommes censés les représenter dans les différentes instances puisque traditionnellement, Ziguinchor a été toujours administrée par une élite politique de qualité.

Partout où est passée Mimi Touré, coordonnatrice du parrainage pour collecter les fiches, nulle part la haine s’est exprimée à l’encontre d’un frère de parti ou allié de la mouvance présidentielle qui aura battu le record à mi-chemin en termes de collectes de parrains. Dommage que ce soit à Ziguinchor où la performance crescendo d’un responsable politique dérange à ce point. Être catholique en politique au moins pour un jour. Les combines à mon avis ne prospèrent pas parce qu’à l’origine de la fausse information d’achat de fiches à NIAGUIS c’est la haine distillée contre un acteur politique de faire ses preuves.

A Ziguinchor, la vérité du chiffre de 7 000 record obtenu par un DG à l’issue de la première partie de collecte des parrains n’est rien d’autre que la conséquence d’un engagement d’un leader qui a innové de par son style politique, aidé en cela par sa forte personnalité orientée par une Vision, une Idéologie et un Programme de société. Alors,pas besoin d’être sédentaire à en Casamance pour se faire une représentation différentielle du tempérament des acteurs majeurs ou mineurs de l’espace politique à Ziguinchor. Qui en veut à qui ? Et pourquoi tant de haine ?

Moralité ! on invite les acteurs politiques à faire sienne l’éthique qui voudrait que l’on reconnaisse avec fair-play la valeur de l’adversaire. Comme quoi, il faut ETRE CATHOLIQUE EN POLITIQUE.
 
Par Bacary Ndiaye, chroniqueur social
Jeudi 11 Octobre 2018




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