
Fondamentalement, être Jeune au Sénégal n’est pas un avantage car, aujourd’hui, les jeunes suffoquent et ploient sous le poids des mauvaises politiques de jeunesse.
Non, Président, ce n’est pas « kheyou ndaw yi » mais le désarroi d’une brave jeunesse acculée à affronter un quotidien insoutenable.
On ne voit pas ou ne sent dans nos familles ou notre voisinage proche un jeune citoyen sénégalais qui a bénéficié de ces milliers d'emplois que vous annoncez en pompe.
Et pourtant nous avons une jeunesse calme, entreprenante, assez résiliente et profondément nourrie de la divine sève de nos vénérés guides religieux.
Des jeunes, travaillant durement dans des chantiers octroyés, pour la plupart, à des étrangers avec des traitements salariaux misérables voire inhumains au vu et au su des autorités.
Le stress et les soucis sont des facteurs normaux et intrinsèques à l’être humain mais quand c’est excessif, il a naturellement tendance à trouver une échappatoire voire des mouvements de masse. Je suis convaincu que les grandes manifestations de mars 2021 n’étaient pas liées directement à aucun homme politique mais à l’expression d’une jeunesse désœuvrée, délaissée à elle-même, aux forces malveillantes qui les exploitent à leur guise.
Monsieur le Président, le discours politique sur l’emploi des jeunes suscite de l’embarras devant son caractère plus qu’anecdotique que réel parce qu’il emprisonne les jeunes dans une imagination délirante.
M. Mody DIOP,
Coordonnateur National des Jeunes
Non, Président, ce n’est pas « kheyou ndaw yi » mais le désarroi d’une brave jeunesse acculée à affronter un quotidien insoutenable.
On ne voit pas ou ne sent dans nos familles ou notre voisinage proche un jeune citoyen sénégalais qui a bénéficié de ces milliers d'emplois que vous annoncez en pompe.
Et pourtant nous avons une jeunesse calme, entreprenante, assez résiliente et profondément nourrie de la divine sève de nos vénérés guides religieux.
Des jeunes, travaillant durement dans des chantiers octroyés, pour la plupart, à des étrangers avec des traitements salariaux misérables voire inhumains au vu et au su des autorités.
Le stress et les soucis sont des facteurs normaux et intrinsèques à l’être humain mais quand c’est excessif, il a naturellement tendance à trouver une échappatoire voire des mouvements de masse. Je suis convaincu que les grandes manifestations de mars 2021 n’étaient pas liées directement à aucun homme politique mais à l’expression d’une jeunesse désœuvrée, délaissée à elle-même, aux forces malveillantes qui les exploitent à leur guise.
Monsieur le Président, le discours politique sur l’emploi des jeunes suscite de l’embarras devant son caractère plus qu’anecdotique que réel parce qu’il emprisonne les jeunes dans une imagination délirante.
M. Mody DIOP,
Coordonnateur National des Jeunes
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