Les koldois attendent beaucoup de la visite du président de la république dans le sud du pays. Il s'agit entre autres du désenclavement de la région en terminant les travaux de la boucle du Fouladou, de l'université et du DAC de Fafacourou, de l'assainissement, de l'eau potable, de l'électrification rurale, de la santé...
Les chantiers ne manquent pas dans cette partie du Sénégal longtemps minée par une crise sécuritaire. C'est pourquoi, il faut accorder une part importante pour le retour à la paix afin d3 bâtir le développement avec toutes les potentialités locales offertes.
Cependant, le contexte économique difficile est une pilule polluante pour les hommes et les affaires. Si certains saluent cette visite, d'autres sont contre car ils jugent cette visite inopportune.
À cette attente, il faut ajouter les doléances des agriculteurs pour la campagne de commercialisation de l'arachide. Ces derniers espèrent beaucoup de cette visite pour décanter la situation actuelle de la campagne de vente. D'ailleurs, Mamadou Dame Cissé président des opérateurs économiques soutient qu'il faut approvisionner les points de collecte de liquidité pour faciliter la commercialisation.
De plus, il faut rappeler la situation vieillissante de l'hôpital régional dont le le plateau technique devrait être relevé.
L'autre question est celle de l'emploi des jeunes qui ont joué un rôle important dans l'ascension de ce régime au pouvoir. Et la seule alternative pour ceux-ci est le taxi moto dans presque toute la Casamance. À en croire Alpha Diallo, un jeune d'à peine 30 ans, "nous sommes toujours en attente, mais nous constatons la crise économique. C'est pourquoi, il faut trouver des alternatives pour l'emploi des jeunes et matérialiser ainsi leurs nombreuses promesses. En ce sens, j'invite l'État à mettre en avant l'intérêt général..."
Abdou Mballo, commerçant de son état n'est pas du même avis : " depuis l'arrivée de Pastef au pouvoir, nos chiffres d'affaires sont en chute libre. En vérité, il y a beaucoup de déception entre la promesse et l'acte posé. Aujourd'hui, malheureusement, c'est la triste réalité que nous vivons."
Dans la foulée, il précise que "la visite du président de la République doit être un déclic pour l'économie, voire le secteur informel."
Quant aux handicapés, Toupany Camara, le président des handicapés républicains espère que leur situation sera prise en compte lors de cette visite qui cristallise beaucoup d'espoirs au Fouladou...