Le Médiateur de la République, Demba Kandji, jadis célèbre juge du siège, a une peur bleue des risques de dégradation de l'État de droit au Sénégal à cause de la violence qui, regrette-t-il, a pris le pas sur le dialogue.
« Si aujourd'hui notre société est menacée, c'est parce que la violence est en train de prendre le pas sur la réflexion, l'échange, le dialogue et le respect mutuel. Je ne suis pas très optimiste. Car la violence verbale et physique qui s'installe dans le commerce entre nous et nos autres citoyens à cause des réseaux sociaux risque de dégrader l'État de droit », prévient l'ancien président de la Cour d'appel de Dakar qui était le modérateur d'un panel autour du thème « Dialogue social pour l'apaisement durable du secteur de l'éducation » organisé par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'école publique (Cosydep).
Le juge Demba Kandji n'a fait référence dans ses propos à aucun événement. Il a sans doute noté la série de violences connues par le Sénégal, notamment en milieu scolaire comme en politique ces derniers temps. Une vidéo était devenue virale l'année dernière sur les réseaux sociaux. Dans ces images amateurs tournées dans une salle de classe, des écoliers du lycée Ousmane Sembène de Yoff fêtaient la fin de l'année scolaire à leur manière. Près d'une dizaine d'élèves avaient complètement mis à sac une salle de classe. Une autre scène de violence, cette fois-ci à Karang dans la région de Fatick, avait heurté la sensibilité et soulevé l'indignation des internautes. Un élève s'en était pris à son camarade de classe l'accusant d'homosexualité. Là aussi, c'est un élève qui filmait la scène. À cela, il faut ajouter les violences de mars 2021.
« L'école publique est souffrante, mais elle n'est pas morte »
Dans cette grisaille, une embellie. L'ancien président de la Cour d'appel de Dakar a chanté l'école publique. « L'école publique est souffrante, mais elle n'est pas morte. Je suis un produit de l'école publique et j'en suis fier. Aujourd'hui, vers mes 70 ans, je m'apprête à soutenir une thèse de doctorat. Pour vous dire que l'école publique nous apporte une fois de plus de la richesse. Soyez fier de l'école publique. Tout le monde ne peut aller dans le privé. Dans ma petite école de Thiénaba, on ne sortait pas de cette école avec le sentiment d'avoir échoué même si on n'avait pas à la fin du cursus primaire notre diplôme », a-t-il dit avant d’ajouter : « L'école publique n'est pas une fabrique d'échecs ou de chômage. Je pense qu'on n'a pas suffisamment mis de valeurs dans ce système éducatif », a soutenu le médiateur de la république dans les colonnes de l’AS quotidien dans sa parution du jour...
« Si aujourd'hui notre société est menacée, c'est parce que la violence est en train de prendre le pas sur la réflexion, l'échange, le dialogue et le respect mutuel. Je ne suis pas très optimiste. Car la violence verbale et physique qui s'installe dans le commerce entre nous et nos autres citoyens à cause des réseaux sociaux risque de dégrader l'État de droit », prévient l'ancien président de la Cour d'appel de Dakar qui était le modérateur d'un panel autour du thème « Dialogue social pour l'apaisement durable du secteur de l'éducation » organisé par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'école publique (Cosydep).
« L'école publique est souffrante, mais elle n'est pas morte »
Dans cette grisaille, une embellie. L'ancien président de la Cour d'appel de Dakar a chanté l'école publique. « L'école publique est souffrante, mais elle n'est pas morte. Je suis un produit de l'école publique et j'en suis fier. Aujourd'hui, vers mes 70 ans, je m'apprête à soutenir une thèse de doctorat. Pour vous dire que l'école publique nous apporte une fois de plus de la richesse. Soyez fier de l'école publique. Tout le monde ne peut aller dans le privé. Dans ma petite école de Thiénaba, on ne sortait pas de cette école avec le sentiment d'avoir échoué même si on n'avait pas à la fin du cursus primaire notre diplôme », a-t-il dit avant d’ajouter : « L'école publique n'est pas une fabrique d'échecs ou de chômage. Je pense qu'on n'a pas suffisamment mis de valeurs dans ce système éducatif », a soutenu le médiateur de la république dans les colonnes de l’AS quotidien dans sa parution du jour...
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