Au cœur de ce bras de fer fiscal, un montant précis de 1 299 884 976 FCFA — soit près de 1,3 milliard de francs — que Vestas Sénégal Sarl, filiale locale du géant danois de l’énergie éolienne, réclame à l’État du Sénégal. Ce crédit de TVA concerne ses opérations pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2022.
Le Parc de Taïba Ndiaye, le souffle du litige
Selon les informations de Libération, Vestas fonde sa requête sur la nature exonérée de ses prestations pour le Parc éolien de Taïba Ndiaye, son principal client local, considéré comme un projet stratégique à portée environnementale. L’entreprise affirme que ses opérations, étant soit à l’export soit au profit d’un client exonéré, ouvrent droit à un remboursement du crédit de TVA.
Requêtes multiples, rejets en cascade
Tout commence le 28 décembre 2023, lorsque Vestas introduit sa demande de restitution auprès de la Direction générale des impôts et domaines (DGID). Mais le 23 avril 2024, l’administration fiscale oppose un premier refus, pointant l’absence de pièces justificatives valables ou mal organisées.
Loin de baisser les bras, Vestas réagit en introduisant une demande complémentaire le 4 juin 2024, qui sera également rejetée par la DGID dans une décision rendue le 28 août 2024.
Un nouvel espoir renaît le 7 octobre 2024, avec une seconde tentative de reconsidération. Mais celle-ci connaîtra le même sort : refus catégorique, cette fois notifié le 5 mai 2025 (courrier daté du 16 décembre 2024), au motif inchangé : irrégularité des documents fournis.
Place au tribunal : Vestas contre l’État
Ne voyant plus d’issue amiable, Vestas assigne la DGID en justice, sollicitant du Tribunal de Dakar la restitution du montant. La première audience, tenue le 5 juin 2025, a été renvoyée à une date ultérieure, toujours selon Libération.
Le Parc de Taïba Ndiaye, le souffle du litige
Selon les informations de Libération, Vestas fonde sa requête sur la nature exonérée de ses prestations pour le Parc éolien de Taïba Ndiaye, son principal client local, considéré comme un projet stratégique à portée environnementale. L’entreprise affirme que ses opérations, étant soit à l’export soit au profit d’un client exonéré, ouvrent droit à un remboursement du crédit de TVA.
Requêtes multiples, rejets en cascade
Tout commence le 28 décembre 2023, lorsque Vestas introduit sa demande de restitution auprès de la Direction générale des impôts et domaines (DGID). Mais le 23 avril 2024, l’administration fiscale oppose un premier refus, pointant l’absence de pièces justificatives valables ou mal organisées.
Loin de baisser les bras, Vestas réagit en introduisant une demande complémentaire le 4 juin 2024, qui sera également rejetée par la DGID dans une décision rendue le 28 août 2024.
Un nouvel espoir renaît le 7 octobre 2024, avec une seconde tentative de reconsidération. Mais celle-ci connaîtra le même sort : refus catégorique, cette fois notifié le 5 mai 2025 (courrier daté du 16 décembre 2024), au motif inchangé : irrégularité des documents fournis.
Place au tribunal : Vestas contre l’État
Ne voyant plus d’issue amiable, Vestas assigne la DGID en justice, sollicitant du Tribunal de Dakar la restitution du montant. La première audience, tenue le 5 juin 2025, a été renvoyée à une date ultérieure, toujours selon Libération.
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