À Tessekere, un village de la région de Linguère, un simple bol de lait caillé a plongé deux membres d’une même famille dans un conflit aussi violent qu’inattendu. Moustapha Dieng, accusé d’avoir agressé sa belle-sœur à coups de machette, a comparu devant le Tribunal de grande instance de Louga. Cet incident, relaté par L’Observateur, soulève des questions inquiétantes sur les tensions familiales et les accusations de sorcellerie dans certaines communautés rurales.
Selon les faits rapportés, l’incident a débuté après que D. Ka, la belle-sœur de Moustapha Dieng, lui a servi du lait caillé. Peu après avoir bu cette boisson, Moustapha affirme avoir ressenti des douleurs au niveau de la poitrine et de l’estomac, ce qui l’a conduit à suspecter un empoisonnement. “Je lui ai demandé ce qu’elle avait mis dans le lait, mais elle n’a pas répondu”, a-t-il déclaré à la barre. Convaincu qu’on avait tenté de l’empoisonner, il en discute avec son grand frère, mais la situation dégénère. Le chef du village aurait ensuite informé Moustapha que sa belle-sœur aurait été qualifiée de “sorcière”, alimentant davantage les tensions.
Les événements prennent une tournure dramatique le 4 février dernier. Alors que D. Ka est en train de ramasser du bois dans la brousse en compagnie d’une autre femme, elle est rejointe par Moustapha. Sans attendre, celui-ci l’attaque à coups de machette, la blessant gravement au ventre, à la tête et à l’avant-bras. La victime, meurtrie, réussit à s’enfuir et à trouver refuge chez son époux. La gendarmerie de Yang-Yang a arrêté Moustapha peu après, et il a été conduit en justice pour répondre de ses actes.
À la barre, Moustapha défend sa réaction en évoquant un acte de légitime défense. Il soutient que c’est sa belle-sœur qui aurait brandi une machette en premier, l’obligeant à riposter pour sauver sa vie. Toutefois, cette version est catégoriquement contestée par la victime, qui décrit une agression préméditée, survenue sans avertissement, ni provocation.
Lors du procès, l’avocat de la partie civile, Me Nianara Mané, a fermement plaidé en faveur de la gravité des faits, demandant des dommages et intérêts d’un montant de 5 millions de FCFA pour sa cliente, en compensation des blessures et du traumatisme subi. Le procureur de la République a requis une peine de deux mois ferme, estimant que cette attaque à la machette constitue une atteinte grave à la vie humaine.
Quant à la défense, assurée par Me Sidy Seck, elle a sollicité la clémence du tribunal en faveur de Moustapha, demandant une application bienveillante de la loi pénale. Le tribunal, après délibération, a finalement condamné le prévenu à une peine de deux mois ferme, tout en reconnaissant la gravité des faits.
Ce verdict, rapporté par L’Observateur, met en lumière un drame familial qui révèle les tensions et les soupçons qui peuvent surgir au sein même des communautés. Dans des contextes ruraux, où les croyances en la sorcellerie et les accusations d’empoisonnement sont encore présentes, de tels conflits peuvent dégénérer de manière tragique.
Selon les faits rapportés, l’incident a débuté après que D. Ka, la belle-sœur de Moustapha Dieng, lui a servi du lait caillé. Peu après avoir bu cette boisson, Moustapha affirme avoir ressenti des douleurs au niveau de la poitrine et de l’estomac, ce qui l’a conduit à suspecter un empoisonnement. “Je lui ai demandé ce qu’elle avait mis dans le lait, mais elle n’a pas répondu”, a-t-il déclaré à la barre. Convaincu qu’on avait tenté de l’empoisonner, il en discute avec son grand frère, mais la situation dégénère. Le chef du village aurait ensuite informé Moustapha que sa belle-sœur aurait été qualifiée de “sorcière”, alimentant davantage les tensions.
Les événements prennent une tournure dramatique le 4 février dernier. Alors que D. Ka est en train de ramasser du bois dans la brousse en compagnie d’une autre femme, elle est rejointe par Moustapha. Sans attendre, celui-ci l’attaque à coups de machette, la blessant gravement au ventre, à la tête et à l’avant-bras. La victime, meurtrie, réussit à s’enfuir et à trouver refuge chez son époux. La gendarmerie de Yang-Yang a arrêté Moustapha peu après, et il a été conduit en justice pour répondre de ses actes.
À la barre, Moustapha défend sa réaction en évoquant un acte de légitime défense. Il soutient que c’est sa belle-sœur qui aurait brandi une machette en premier, l’obligeant à riposter pour sauver sa vie. Toutefois, cette version est catégoriquement contestée par la victime, qui décrit une agression préméditée, survenue sans avertissement, ni provocation.
Lors du procès, l’avocat de la partie civile, Me Nianara Mané, a fermement plaidé en faveur de la gravité des faits, demandant des dommages et intérêts d’un montant de 5 millions de FCFA pour sa cliente, en compensation des blessures et du traumatisme subi. Le procureur de la République a requis une peine de deux mois ferme, estimant que cette attaque à la machette constitue une atteinte grave à la vie humaine.
Quant à la défense, assurée par Me Sidy Seck, elle a sollicité la clémence du tribunal en faveur de Moustapha, demandant une application bienveillante de la loi pénale. Le tribunal, après délibération, a finalement condamné le prévenu à une peine de deux mois ferme, tout en reconnaissant la gravité des faits.
Ce verdict, rapporté par L’Observateur, met en lumière un drame familial qui révèle les tensions et les soupçons qui peuvent surgir au sein même des communautés. Dans des contextes ruraux, où les croyances en la sorcellerie et les accusations d’empoisonnement sont encore présentes, de tels conflits peuvent dégénérer de manière tragique.
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