L'opposition turque est soumise dimanche soir à un yo-yo émotionnel face aux résultats électoraux partiels qui la donnent en retard sur le président Recep Tayyip Erdogan et qu'elle s'applique à contester pied à pied.
Dans la matinée, le sourire tranquille de Kemal Kiliçdaroglu, reflétait l'espoir nourri par les sondages d'avant le scrutin: le candidat de l’opposition, à la tête d'une coalition de six partis, pouvait sortir le maître du pays depuis vingt ans, Recep Tayyip Erdogan.
Ces estimations ne garantissaient toutefois pas de victoire dès le premier tour.
En milieu de soirée, les deux candidats ont appelé les scrutateurs de leurs camps respectifs "à rester sur place" jusqu'au bout du dépouillement.
Le camp de l'opposition, longtemps fragmentée et cette fois unie, y a cru malgré tout, plus encore en voyant s'étirer toute la journée les files devant les bureaux de vote.
Mais les premiers résultats sont tombés et l'enthousiasme affiché par une partie des 85 millions d'habitants d'une Turquie plus polarisée que jamais est retombé: le chef de l'Etat sortant apparaissait en tête avec plus de la moitié des bulletins dépouillés.
L'opposition a immédiatement dégainé: "On est habitué à ces méthodes, gardez le moral!", a ainsi harangué le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, depuis Ankara et le siège du CHP, le parti laïque de Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne.
Sur Twitter, Kemal Kiliçdaroglu, le patron du CHP, a également lancé une charge silencieuse: "Nous sommes en tête".
"Mais les chiffres ne le montrent pas parce que les résultats des urnes où nous arrivons en tête sont systématiquement contestés par l'AKP", a affirmé M. Imamoglu.
Dans la matinée, le sourire tranquille de Kemal Kiliçdaroglu, reflétait l'espoir nourri par les sondages d'avant le scrutin: le candidat de l’opposition, à la tête d'une coalition de six partis, pouvait sortir le maître du pays depuis vingt ans, Recep Tayyip Erdogan.
Ces estimations ne garantissaient toutefois pas de victoire dès le premier tour.
En milieu de soirée, les deux candidats ont appelé les scrutateurs de leurs camps respectifs "à rester sur place" jusqu'au bout du dépouillement.
Le camp de l'opposition, longtemps fragmentée et cette fois unie, y a cru malgré tout, plus encore en voyant s'étirer toute la journée les files devant les bureaux de vote.
Mais les premiers résultats sont tombés et l'enthousiasme affiché par une partie des 85 millions d'habitants d'une Turquie plus polarisée que jamais est retombé: le chef de l'Etat sortant apparaissait en tête avec plus de la moitié des bulletins dépouillés.
L'opposition a immédiatement dégainé: "On est habitué à ces méthodes, gardez le moral!", a ainsi harangué le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, depuis Ankara et le siège du CHP, le parti laïque de Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne.
Sur Twitter, Kemal Kiliçdaroglu, le patron du CHP, a également lancé une charge silencieuse: "Nous sommes en tête".
"Mais les chiffres ne le montrent pas parce que les résultats des urnes où nous arrivons en tête sont systématiquement contestés par l'AKP", a affirmé M. Imamoglu.
Coeur battant
Dans cette atmosphère soudain rendue pesante par l'incertitude, certains observateurs rappellent que M. Erdogan avait, en votant à la mi-journée, annoncé qu'il suivrait le soir les résultats depuis Istanbul, avant de se raviser et de regagner Ankara, la capitale.
Ainsi, le maire du district de Cankaya à Ankara, Alper Tasdelen, place forte traditionnelle du CHP, affirme que l'AKP y conteste "tous les résultats au fur et à mesure du dépouillement".
Le parti au pouvoir en revanche se défend: "En dépit d'erreurs, le système fonctionne. Accuser les institutions en mode panique n'a aucun sens", a estimé l'un de ses représentants, Ali Ihan Yavuz.
La bataille s'annonce toute aussi serrée pour les législatives qui étaient également convoquées dimanche pour désigner les 600 membres du parlement.
Dans la capitale économique Istanbul, devant le siège du CHP, l'attente est également lourde. Evrim Narin, responsable du CHP trépigne, le cœur battant et les émotions aussi fluctuantes que les résultats.
"Nous attendons avec enthousiasme. Nous sommes un peu stressés, un peu tendus", confesse-t-elle.
"J'ai toujours la conviction que nous allons gagner!", dit-elle à l'AFP.
Sur la même rive de la mythique Corne d'or, autre décor et autre atmosphère. Les yeux rivés sur un écran géant, des dizaines de partisans du "Reis" regardent les résultats donnés par des média officiels: Recep Tayyip Erdogan dépasse les 50%.
Dans cette atmosphère soudain rendue pesante par l'incertitude, certains observateurs rappellent que M. Erdogan avait, en votant à la mi-journée, annoncé qu'il suivrait le soir les résultats depuis Istanbul, avant de se raviser et de regagner Ankara, la capitale.
Ainsi, le maire du district de Cankaya à Ankara, Alper Tasdelen, place forte traditionnelle du CHP, affirme que l'AKP y conteste "tous les résultats au fur et à mesure du dépouillement".
Le parti au pouvoir en revanche se défend: "En dépit d'erreurs, le système fonctionne. Accuser les institutions en mode panique n'a aucun sens", a estimé l'un de ses représentants, Ali Ihan Yavuz.
La bataille s'annonce toute aussi serrée pour les législatives qui étaient également convoquées dimanche pour désigner les 600 membres du parlement.
Dans la capitale économique Istanbul, devant le siège du CHP, l'attente est également lourde. Evrim Narin, responsable du CHP trépigne, le cœur battant et les émotions aussi fluctuantes que les résultats.
"Nous attendons avec enthousiasme. Nous sommes un peu stressés, un peu tendus", confesse-t-elle.
"J'ai toujours la conviction que nous allons gagner!", dit-elle à l'AFP.
Sur la même rive de la mythique Corne d'or, autre décor et autre atmosphère. Les yeux rivés sur un écran géant, des dizaines de partisans du "Reis" regardent les résultats donnés par des média officiels: Recep Tayyip Erdogan dépasse les 50%.
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