Papa Laïty Ndiaye a profité de l’audience de rentrée solennelle des cours et tribunaux, mardi, pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation « préoccupante » dans laquelle se trouvent plusieurs juridictions sénégalaises.
« C’est sous cet éclairage et dans un rôle de vigie que le Barreau, par ma voix, attire votre attention sur les difficultés que rencontrent nos juridictions ou certaines d’entre elles, au plan matériel, logistique et humain », a plaidé le patron des avocats.
Les difficultés actuelles au niveau du Tribunal de Commerce hors classe de Dakar pourraient perturber la bonne administration de la justice, selon le Bâtonnier. Il décrit une situation « emblématique ».
« Cette juridiction, de toute évidence, n’a pas les moyens de ses ambitions : pas de siège fonctionnel, pas de salle d’audience, pas assez de juges, pas assez de greffiers », a-t-il regretté.
Me Ndiaye est persuadé que le processus de dématérialisation qui y est en cours risque en outre de se heurter à des écueils. Il a pris le soin de les lister dans un mémorandum qui sera soumis au Garde des Sceaux.
« Le Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye a également retenu notre attention car, il est certes abrité par un grand bâtiment de construction récente, mais les problèmes qu’y rencontrent les juges et les avocats sont nombreux et récurrents », a aussi évoqué le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal.
L’avocat se désole de l’exiguïté des salles, l’absence de salle des avocats et l’insuffisance des ressources humaines. « Les tribunaux de grande instance de Ziguinchor et de Mbour ne sont guère mieux lotis », a-t-il ajouté.
« C’est sous cet éclairage et dans un rôle de vigie que le Barreau, par ma voix, attire votre attention sur les difficultés que rencontrent nos juridictions ou certaines d’entre elles, au plan matériel, logistique et humain », a plaidé le patron des avocats.
Les difficultés actuelles au niveau du Tribunal de Commerce hors classe de Dakar pourraient perturber la bonne administration de la justice, selon le Bâtonnier. Il décrit une situation « emblématique ».
« Cette juridiction, de toute évidence, n’a pas les moyens de ses ambitions : pas de siège fonctionnel, pas de salle d’audience, pas assez de juges, pas assez de greffiers », a-t-il regretté.
Me Ndiaye est persuadé que le processus de dématérialisation qui y est en cours risque en outre de se heurter à des écueils. Il a pris le soin de les lister dans un mémorandum qui sera soumis au Garde des Sceaux.
« Le Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye a également retenu notre attention car, il est certes abrité par un grand bâtiment de construction récente, mais les problèmes qu’y rencontrent les juges et les avocats sont nombreux et récurrents », a aussi évoqué le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal.
L’avocat se désole de l’exiguïté des salles, l’absence de salle des avocats et l’insuffisance des ressources humaines. « Les tribunaux de grande instance de Ziguinchor et de Mbour ne sont guère mieux lotis », a-t-il ajouté.
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