Regroupés au sein d’une seule entité, les travailleurs de la Santé et de l’Action seront en grève générale ce jeudi 21 avril, sur toute l’étendue du territoire. Cette décision dont l’annonce officielle a été faite ce mercredi 20 avril à travers une conférence de presse est une réponse à ce que le personnel de santé considère comme un lynchage médiatique aggravé par le lâchage des autorités. Cela fait suite au décès à Louga, de Astou Sokhna alors qu'elle devait subir une césarienne.
« Le personnel de la santé et de l’action sociale s’attendait à un minimum de sérénité et de discernement de la part de nos autorités étatiques et des professionnels de la communication. Hélas, nous avons constaté, face à la clameur populaire, une volonté des autorités étatiques de trouver rapidement un ou des coupables à sacrifier en lieu et place de la présomption d'innocence », regrette le Dr Yeri Camara, secrétaire général du SAMES.
S’y ajoute, selon les travailleurs de la santé et de l’action sociale, la sortie du ministre de la Santé aux allures d’un réquisitoire digne d’un procureur de la République. Le CTSAS s'émeut du traitement qui a été donné au rapport d’audit « lu en grande pompe devant les médias ». Le collectif des travailleurs de la santé estime que celui-ci a fini par décrédibiliser une activité de management qui a permis de prendre plusieure mesures salvatrices pour sauver les femmes enceintes en rapport avec la disponibilité du sang, la nécessité de formation en soins obstétricaux et néonataux d’urgence et la rapidité du transport par les ambulances médicalisées.
Ils en profitent pour rectifier le ministre de la Santé qui avait parlé de décès évitable compte tenu des éléments de l'enquête interne. « L’audit des décès maternels n’est pas fait pour désigner des coupables. Ce rôle est celui de l'enquête après un genre de mort purement établi après une autopsie », rétablissent les professionnels de santé. Cheikh Seck de la SD3TS révèle que dans cette affaire, il n’y a pas encore eu d’autopsie. Ce qui laisse peu de doute sur la précipitation dont les autorités auraient fait montre pour trouver un os à mettre sous la dent d’une population catastrophée.
La présidente de l’association des sages-femmes n’a pas hésité à disculper les six agents mis en cause. « Elles ne sont pas coupables », tranche-t-elle, déjà en promettant d’apporter les éléments qui le prouvent autour d’une conférence de presse prévue cet après-midi. Le CTSAS trouve que le placement sous mandat de dépôt de quatre parmi les sages-femmes poursuivies dans cette affaire est une forfaiture et tient responsable de tout ce qui pourrait arriver à ces dernières dont deux sont enceintes et une cardiopathe.
La suite qui sera donnée à la grève de ce jeudi dépendra du sérieux dans lequel ce dossier sera traité. Apportant son soutien total à l’Intersyndicale des travailleurs de la santé, le CTSAS n’exclut pas de dérouler « d’autres plans plus durs et plus sévères jusqu’à ce qu’un traitement équitable soit obtenu par nos camarades.
« Le personnel de la santé et de l’action sociale s’attendait à un minimum de sérénité et de discernement de la part de nos autorités étatiques et des professionnels de la communication. Hélas, nous avons constaté, face à la clameur populaire, une volonté des autorités étatiques de trouver rapidement un ou des coupables à sacrifier en lieu et place de la présomption d'innocence », regrette le Dr Yeri Camara, secrétaire général du SAMES.
S’y ajoute, selon les travailleurs de la santé et de l’action sociale, la sortie du ministre de la Santé aux allures d’un réquisitoire digne d’un procureur de la République. Le CTSAS s'émeut du traitement qui a été donné au rapport d’audit « lu en grande pompe devant les médias ». Le collectif des travailleurs de la santé estime que celui-ci a fini par décrédibiliser une activité de management qui a permis de prendre plusieure mesures salvatrices pour sauver les femmes enceintes en rapport avec la disponibilité du sang, la nécessité de formation en soins obstétricaux et néonataux d’urgence et la rapidité du transport par les ambulances médicalisées.
Ils en profitent pour rectifier le ministre de la Santé qui avait parlé de décès évitable compte tenu des éléments de l'enquête interne. « L’audit des décès maternels n’est pas fait pour désigner des coupables. Ce rôle est celui de l'enquête après un genre de mort purement établi après une autopsie », rétablissent les professionnels de santé. Cheikh Seck de la SD3TS révèle que dans cette affaire, il n’y a pas encore eu d’autopsie. Ce qui laisse peu de doute sur la précipitation dont les autorités auraient fait montre pour trouver un os à mettre sous la dent d’une population catastrophée.
La présidente de l’association des sages-femmes n’a pas hésité à disculper les six agents mis en cause. « Elles ne sont pas coupables », tranche-t-elle, déjà en promettant d’apporter les éléments qui le prouvent autour d’une conférence de presse prévue cet après-midi. Le CTSAS trouve que le placement sous mandat de dépôt de quatre parmi les sages-femmes poursuivies dans cette affaire est une forfaiture et tient responsable de tout ce qui pourrait arriver à ces dernières dont deux sont enceintes et une cardiopathe.
La suite qui sera donnée à la grève de ce jeudi dépendra du sérieux dans lequel ce dossier sera traité. Apportant son soutien total à l’Intersyndicale des travailleurs de la santé, le CTSAS n’exclut pas de dérouler « d’autres plans plus durs et plus sévères jusqu’à ce qu’un traitement équitable soit obtenu par nos camarades.
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