Les travailleurs de l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh ont fait un sit-in de protestation contre l’arrestation de leurs collègues dans l’affaire des enfants morts calcinés la semaine dernière.
Très remontés contre ces arrestations, leurs collègues ont exprimé une colère noire devant la presse ce lundi 30 mai 2022.
C’est Lamine Ndoye qui a porté la parole des agents. « Nous avons décidé de paralyser le système au niveau départemental. La solidarité au niveau régional est en gestation », annonce-t-il.
«C’est une injustice que trois de nos collègues subissent : la sage-femme Awa Diop, l'aide-infirmière Coumba Mbodj et Cheikh Tidiane Diop, DRH. C’est lui qui faisait la garde administrative et qui avait dit qu’il les avait trouvées en garde. Ils sont des victimes expiatoires. Le marabout vous l’a dit depuis 2018, cet hôpital est malade. C’est un hôpital qui succombe. Vous allez voir des rats qui déambulent la nuit. L’installation est mauvaise. Au début, c'était un centre de santé qui avait un nombre limité de médecins et pas de spécialistes. Aujourd’hui c’est devenu un hôpital de niveau trois », fait-il savoir.
Selon lui, leurs collègues ont subi de longues heures d’interrogatoire. « Ils ont été dignes devant les enquêteurs. Nous ne pouvons pas accepter ce prétexte parce qu’ils ne sont pas des sapeurs-pompiers habilités à éteindre un feu. Depuis quand les blouses sont devenues des sapeurs-pompiers ? »
Il ne s’est pas empêché de faire un bref état financier de la structure. « De 20 millions de tarification en 2017 nous sommes à aujourd’hui à 80 millions. De 4 médecins, nous sommes à 12 spécialistes et 4 professeurs ».
Il dévoile avec amertume les conditions de travail très précaires et exécrables de ce personnel sans statut. « Les travailleurs se sont engagés, ils se sont résignés sur beaucoup de situations composés de plusieurs stagiaires qui reçoivent 40.000f qui se sont dévoués malgré le traitement salarial injustifié et incorrect qu’ils ont. 40% du personnel est composé d’Asc qui reçoivent chacun 40.000f. Ils n’ont aucun statut et on veut faire porter le chapeau à ce personnel malheureux. Les interpellations doivent cesser », conclut-il.
Très remontés contre ces arrestations, leurs collègues ont exprimé une colère noire devant la presse ce lundi 30 mai 2022.
C’est Lamine Ndoye qui a porté la parole des agents. « Nous avons décidé de paralyser le système au niveau départemental. La solidarité au niveau régional est en gestation », annonce-t-il.
«C’est une injustice que trois de nos collègues subissent : la sage-femme Awa Diop, l'aide-infirmière Coumba Mbodj et Cheikh Tidiane Diop, DRH. C’est lui qui faisait la garde administrative et qui avait dit qu’il les avait trouvées en garde. Ils sont des victimes expiatoires. Le marabout vous l’a dit depuis 2018, cet hôpital est malade. C’est un hôpital qui succombe. Vous allez voir des rats qui déambulent la nuit. L’installation est mauvaise. Au début, c'était un centre de santé qui avait un nombre limité de médecins et pas de spécialistes. Aujourd’hui c’est devenu un hôpital de niveau trois », fait-il savoir.
Selon lui, leurs collègues ont subi de longues heures d’interrogatoire. « Ils ont été dignes devant les enquêteurs. Nous ne pouvons pas accepter ce prétexte parce qu’ils ne sont pas des sapeurs-pompiers habilités à éteindre un feu. Depuis quand les blouses sont devenues des sapeurs-pompiers ? »
Il ne s’est pas empêché de faire un bref état financier de la structure. « De 20 millions de tarification en 2017 nous sommes à aujourd’hui à 80 millions. De 4 médecins, nous sommes à 12 spécialistes et 4 professeurs ».
Il dévoile avec amertume les conditions de travail très précaires et exécrables de ce personnel sans statut. « Les travailleurs se sont engagés, ils se sont résignés sur beaucoup de situations composés de plusieurs stagiaires qui reçoivent 40.000f qui se sont dévoués malgré le traitement salarial injustifié et incorrect qu’ils ont. 40% du personnel est composé d’Asc qui reçoivent chacun 40.000f. Ils n’ont aucun statut et on veut faire porter le chapeau à ce personnel malheureux. Les interpellations doivent cesser », conclut-il.
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