À vouloir tenter le jackpot, elle a tout perdu. Nafi Diouf, étudiante à l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS) et gérante d’un multiservices, a appris à ses dépens que le jeu peut coûter bien plus qu’une mise. Accusée d’avoir détourné 3 millions de FCFA des caisses de son employeur pour les parier… et tout perdre, elle a comparu hier devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Une histoire à peine croyable, rapportée par L’Observateur, qui illustre les ravages de l’addiction aux jeux de hasard.
Une confiance vite trahie
Son employeur, Moussa Diop, ne se doutait pas que son acte de générosité allait se retourner contre lui. Comme le rapporte L’Observateur, tout commence lorsqu’il croise Nafi Diouf, qui lui confie être sans emploi après avoir perdu son précédent poste dans un autre multiservices. Touché, il décide de l’embaucher pour gérer l’un de ses points de service. Une décision qu’il regrettera amèrement quelques jours plus tard.
Tout bascule lorsque Nafi commence à adopter un comportement étrange. Un matin, elle se présente au travail avec plusieurs heures de retard, l’air perturbé. Puis, à peine arrivée, elle quitte précipitamment les lieux sans donner d’explications. Intrigué, Moussa Diop n’a pas le temps de creuser la question qu’une autre surprise l’attend : la mère de Nafi débarque en larmes dans sa boutique, implorant son pardon.
C’est ainsi qu’il apprend l’incroyable vérité : sa jeune employée a subtilisé 3 millions de FCFA dans les caisses et a tout misé sur des paris sportifs. Malheureusement pour elle, la chance n’était pas au rendez-vous.
Un aveu sans détour
Placée sous mandat de dépôt depuis le 19 février 2025, Nafi Diouf reconnaît sans détour les faits devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Pas d’excuse, pas d’explication, juste un constat amer : elle a tout perdu. Elle précise néanmoins avoir déjà restitué 1 million de FCFA à son employeur, qui réclame toujours le remboursement du reste.
Le procureur de la République, constatant la gravité des faits, a requis l’application stricte de la loi pénale. Mais le Tribunal a finalement opté pour une peine de 1 mois de prison avec sursis, assortie d’une obligation de rembourser 2,1 millions de FCFA à Moussa Diop pour réparer le préjudice.
Le pari de trop
Le verdict est peut-être clément, mais la leçon est sévère pour Nafi Diouf. En un instant, elle a perdu bien plus que de l’argent : un emploi, la confiance de son entourage et une réputation ternie par un coup de folie. Moussa Diop, lui, garde un goût amer de cette trahison et un trou béant dans ses comptes.
Un simple pari qui aura tout changé. Malheureusement pour l’étudiante, la réalité n’a pas les options de “cash out” qu’offre le Pari-foot.
Une confiance vite trahie
Son employeur, Moussa Diop, ne se doutait pas que son acte de générosité allait se retourner contre lui. Comme le rapporte L’Observateur, tout commence lorsqu’il croise Nafi Diouf, qui lui confie être sans emploi après avoir perdu son précédent poste dans un autre multiservices. Touché, il décide de l’embaucher pour gérer l’un de ses points de service. Une décision qu’il regrettera amèrement quelques jours plus tard.
Tout bascule lorsque Nafi commence à adopter un comportement étrange. Un matin, elle se présente au travail avec plusieurs heures de retard, l’air perturbé. Puis, à peine arrivée, elle quitte précipitamment les lieux sans donner d’explications. Intrigué, Moussa Diop n’a pas le temps de creuser la question qu’une autre surprise l’attend : la mère de Nafi débarque en larmes dans sa boutique, implorant son pardon.
C’est ainsi qu’il apprend l’incroyable vérité : sa jeune employée a subtilisé 3 millions de FCFA dans les caisses et a tout misé sur des paris sportifs. Malheureusement pour elle, la chance n’était pas au rendez-vous.
Un aveu sans détour
Placée sous mandat de dépôt depuis le 19 février 2025, Nafi Diouf reconnaît sans détour les faits devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Pas d’excuse, pas d’explication, juste un constat amer : elle a tout perdu. Elle précise néanmoins avoir déjà restitué 1 million de FCFA à son employeur, qui réclame toujours le remboursement du reste.
Le procureur de la République, constatant la gravité des faits, a requis l’application stricte de la loi pénale. Mais le Tribunal a finalement opté pour une peine de 1 mois de prison avec sursis, assortie d’une obligation de rembourser 2,1 millions de FCFA à Moussa Diop pour réparer le préjudice.
Le pari de trop
Le verdict est peut-être clément, mais la leçon est sévère pour Nafi Diouf. En un instant, elle a perdu bien plus que de l’argent : un emploi, la confiance de son entourage et une réputation ternie par un coup de folie. Moussa Diop, lui, garde un goût amer de cette trahison et un trou béant dans ses comptes.
Un simple pari qui aura tout changé. Malheureusement pour l’étudiante, la réalité n’a pas les options de “cash out” qu’offre le Pari-foot.
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