Thierno Alassane Sall parle d’une « République des dealers !»


Alors que le parti démocratique sénégalais a déposé une commission d’enquête parlementaire, le président du parti république des valeurs, Thierno Alassane Sall, parle d’une « république des dealers". Dans son communiqué de ce vendredi 26 janvier , le candidat à la présidentielle dénonce la démarche méprisante de Karim Wade envers les sénégalais et du parti au pouvoir qui selon lui, sont dans des calculs politiques.

« Les dealers sont démasqués. Au lieu de dénoncer l’attitude méprisante de Karim Wade envers les sénégalais, qui leur a menti éhontément, des politiciens de tous bords sortent du bois pour chercher à récupérer son électorat. Admettre la corruption de la constitution est une honte ! Dans le même temps, d’autres se murent dans un silence complice devant ces manigances à ciel ouvert », a écrit
TAS.

« Pire, le Président Macky Sall, son candidat Amadou Ba et le PDS veulent décrédibiliser les institutions, en mettant en place une commission d’enquête parlementaire, pour des calculs bassements politiques :S’emparer de l’électorat du PDS avec qui ils ont dealé dans leur dialogue faussement national ».

Le candidat à la présidentielle estime qu' "une commission parlementaire pour confondre deux magistrats, cela s’appelle du ciblage et du détournement de procédure. Il existe des mécanismes plus appropriés », a-t-il soutenu.

Et de s’interroger sur des questions qui méritent d’être étudiées. « Pourquoi ont- ils refusé de saisir le parlement pour faire la lumière sur les 1000 milliards du fonds Covid ?Pourquoi il n’y a jamais eu d’enquête pour tous les faits extrêmement graves de prévarications documentés par les rapports de l’IGE et de la cour des comptes ?

Qu’ont-ils fait du rapport sur le contrat Petro Tim ? Des vagues d’émeutes sanglantes, avec des dizaines de morts , ont secoué ces dernières années le pays, cela n’a nullement intéressé les groupes qui contrôlent l’Assemblée nationale. Le naufrage d’embarcations surchargées qui emportent tant de vies humaines au fond des océans n’a suscité aucun émoi ».

Tout en arguant que « personne ne peut changer ce pays avec cette façon de faire de la politique. Un enseignement que les citoyens peuvent tirer de cet épisode : « Politicien du Mbokk ! », conclut-il. 
Vendredi 26 Janvier 2024
Dieynaba Agne




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