Lors de son débriefing, le Pr Bèye a rappelé que le service qu’il dirige a joué un rôle très important dans la régulation des transports médicalisés ce qui a permis de mettre à disposition des lits d’hospitalisation dans des délais très brefs aux patients qui étaient atteints par la Covid et présentaient des facteurs de risque d’aggravation. Ce qui pour lui, a permis d’anticiper sur l’aggravation mais également sur la surmortalité.
Les statistiques des différentes interventions
Le directeur national du Samu est revenu en chiffres sur la situation annuelle du coronavirus. « Parmi ces patients présentant des risques de gravité, le Samu a eu à réguler 13 662 patients, 1 127 transferts de patients grave à sévère dont les 985 ont été identifiés comme cas graves. L’âge moyen de ces patients étaient de 64 ans, mais nous avons quand même vu des patients jeunes parce que les extrêmes était de 8 ans et de 101 ans. Parmi ces patients que nous avons pris en charge presque tous présentaient une détresse respiratoire. Ce qui faisait des besoins et de demande d’oxygène », explique Pr Mamadou Diarra Bèye.
Selon lui, les centres de santé occupent la première place dans les lieux d’intervention liés à la Covid avec un taux de 28%. S’en suivent les interventions à domicile avec 26%. Les EPS capitalisent 22% des sorties, les cliniques privés 13% et les aéroports 2% d’interventions.
Une hausse des lits de réanimation et de lits chauds après l’épidémie
L’admission hospitalière a joué un rôle très important. Lors de la première semaine où le coronavirus a fait son entrée, le Sénégal ne disposait que « de huit (08) lits de réanimation, huit (08) lits de soins intensifs. Aujourd’hui, dit-il, on est en train de dénombrer 284 lits de point chaud, de lits avec oxygène disponible, 85 lits de réanimation dont 40 à Dakar et 45 dans les régions. Avant l’épidémie on n’en n'en notait pas autant en tout cas pour le niveau national. Ces lits sont exclusivement pour prendre en charge les cas grave de Covid », soutient le Pr Bèye qui n’a pas manqué de souligner l’important rôle qu’à qu'a joué le secteur privé dans l’acquisition de ces lits et dans le transfert des malades.
« La létalité des cas graves n’a jamais dépassé 40% en réanimation »
Cependant, il a été remarqué « malgré l’augmentation du nombre de décès notée ces derniers temps que la létalité des cas graves n’a jamais dépassé 40% en réanimation alors qu’à niveau international cette létalité est au moins égale à 50%. Ce qui veut que sur 10 malades admis en réanimation 6 en sortait guéris. Ceci rend compte juste après un an, de tous les efforts qui ont été faits et de ce qui reste à faire aujourd’hui », constate le directeur national du SAMU, le Pr Mamadou Diarra Bèye...
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