Extrait de sa prison pour l'occasion, Omar El-Bachir est apparu dimanche devant les locaux du parquet vêtu d'une traditionnelle jellaba blanche, turban autour de la tête, escorté par un important convoi militaire.
L'Agence France-Presse évoque « plusieurs véhicules » et des « membres des forces de sécurité lourdement armés ».
Une fois sur place, le dirigeant déchu a été « informé des accusations qui pèsent contre lui » : corruption, possession illégale de devises étrangères et réception illégale de cadeaux, explique Aladdin Dafallah, un responsable du parquet, cité par l'AFP.
Omar El-Béchir n'avait pas été vu en public depuis son éviction du pouvoir le 11 avril. Cette comparution n'est que la première étape d'un long processus judiciaire.
D'après le procureur général, l'ancien chef de l'État devra également s'expliquer au sujet de suspicions de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme. Il devra enfin répondre du meurtre de plusieurs manifestants lors de la répression de la contestation populaire, ces derniers mois. Le 22 février, son régime avait notamment tenté d'étouffer le mouvement en décrétant l'état d'urgence. Sans succès.
Omar El-Béchir est également poursuivi par la Cour pénale internationale. La CPI l'accuse de crimes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour le conflit au Darfour. Un conflit qui a fait près de 300 000 morts, selon les Nations unies. Mais les nouvelles autorités militaires soudanaises n'ont pour l'instant aucune intention de le livrer à la justice internationale.
L'Agence France-Presse évoque « plusieurs véhicules » et des « membres des forces de sécurité lourdement armés ».
Une fois sur place, le dirigeant déchu a été « informé des accusations qui pèsent contre lui » : corruption, possession illégale de devises étrangères et réception illégale de cadeaux, explique Aladdin Dafallah, un responsable du parquet, cité par l'AFP.
Omar El-Béchir n'avait pas été vu en public depuis son éviction du pouvoir le 11 avril. Cette comparution n'est que la première étape d'un long processus judiciaire.
D'après le procureur général, l'ancien chef de l'État devra également s'expliquer au sujet de suspicions de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme. Il devra enfin répondre du meurtre de plusieurs manifestants lors de la répression de la contestation populaire, ces derniers mois. Le 22 février, son régime avait notamment tenté d'étouffer le mouvement en décrétant l'état d'urgence. Sans succès.
Omar El-Béchir est également poursuivi par la Cour pénale internationale. La CPI l'accuse de crimes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour le conflit au Darfour. Un conflit qui a fait près de 300 000 morts, selon les Nations unies. Mais les nouvelles autorités militaires soudanaises n'ont pour l'instant aucune intention de le livrer à la justice internationale.
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