Le Coordonnateur de l'amicale des Travailleurs de l'Électricité (A.T.E) a fustigé hier à Mbour les dernières déclarations du DG de la Senelec dans la presse. En effet, Timothée Coly et Cie estiment que les travailleurs, pour ne pas dire les prestataires, vivent dans des conditions précaires et que le DG de la Senelec ne recrute que dans sa clientèle politique.
Pour répondre à ce dernier, un grand rassemblement est d'ailleurs prévu ce mardi à Dakar pour préciser à l'opinion nationale les conditions dans lesquelles vivent les prestataires de la boîte.
Birima Fall, Coordinateur de l'association des prestataires de Senelec a balayé ces déclarations de leurs camarades. Selon lui ce groupe « de mécontents » n’a aucun lien qui les unit à la Senelec. D’ailleurs dira-t-il pour faire plus court « ce ne sont pas des prestataires ». Et pour cause, poursuit-il, ils étaient tous dans le même camp. Mais face à l’impossibilité de Senelec de les embaucher ils ont pris sur eux de créer leurs propres entreprises, « Senelec nous a agréés et nous confie certains marchés. Eux sont toujours à la recherche de matricule pour se faire embaucher et cela n’est pas possible », dira Fall.
En outre, a-t-il ajouté, il n’y a rien qui les lie avec Senelec. Puisque depuis 2009, elle a externalisé certaines prestations que sont par exemple le relevé des compteurs, la présentation des factures ou encore la coupure. « C’est à nous que Senelec donne ses marchés et nous les avons recrutés dans nos entreprises. Ainsi Senelec nous paie et en retour nous les payons. En procédant ainsi c’est nous qu’ils diabolisent », regrettera Fall.
Sur la situation précaire des travailleurs dénoncée par AET, Fall d’indiquer que cela peut être possible, mais cela n’a rien à voir avec Senelec qui a externalisé ces travaux. La faute pourrait donc incomber aux sociétés intérimaires qui embauchent ces agents...
Pour répondre à ce dernier, un grand rassemblement est d'ailleurs prévu ce mardi à Dakar pour préciser à l'opinion nationale les conditions dans lesquelles vivent les prestataires de la boîte.
Birima Fall, Coordinateur de l'association des prestataires de Senelec a balayé ces déclarations de leurs camarades. Selon lui ce groupe « de mécontents » n’a aucun lien qui les unit à la Senelec. D’ailleurs dira-t-il pour faire plus court « ce ne sont pas des prestataires ». Et pour cause, poursuit-il, ils étaient tous dans le même camp. Mais face à l’impossibilité de Senelec de les embaucher ils ont pris sur eux de créer leurs propres entreprises, « Senelec nous a agréés et nous confie certains marchés. Eux sont toujours à la recherche de matricule pour se faire embaucher et cela n’est pas possible », dira Fall.
En outre, a-t-il ajouté, il n’y a rien qui les lie avec Senelec. Puisque depuis 2009, elle a externalisé certaines prestations que sont par exemple le relevé des compteurs, la présentation des factures ou encore la coupure. « C’est à nous que Senelec donne ses marchés et nous les avons recrutés dans nos entreprises. Ainsi Senelec nous paie et en retour nous les payons. En procédant ainsi c’est nous qu’ils diabolisent », regrettera Fall.
Sur la situation précaire des travailleurs dénoncée par AET, Fall d’indiquer que cela peut être possible, mais cela n’a rien à voir avec Senelec qui a externalisé ces travaux. La faute pourrait donc incomber aux sociétés intérimaires qui embauchent ces agents...
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