Ancien député, président de l'Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA) et conseiller du Premier ministre, comme tout citoyen à son mot à dire sur la situation que traverse avec le pays avec le report de l’élection présidentielle. Comme à ses habitudes, l’ancien parlementaire n’a pas sa langue dans sa poche quand il s’agit de l’intérêt supérieur de la nation.
Cheikh Oumar Sy estime qu’actuellement, la situation est compliquée. Car, on a fait passer « une loi en catimini » malgré que les députés voulaient débattre sur le fond. Mais la majorité s’est appuyé sur le Pds pour que le vote soit fait sans débat. « C’est une loi qui vient d’ôter aux sénégalais leur droit de vote sur des faits très légers et très fallacieux » s’indigne le président de l'Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA).
S’exprimant au bout du fil de Dakaractu, le conseiller du Premier ministre Amadou Bâ est d’avis que, concernant la commission d’enquête parlementaire, personne ne sait s’il a entendu les juges ou pas. Personne n’a vu également les preuves matérielles de la corruption et si elles ont été déposées par le Pds. « On a arrêté un processus électoral que tous les sénégalais attendaient après cinq ans de pouvoir pour exprimer leur vote. Malheureusement, le président de la République leur a ôté ce droit. C’est pourquoi un régime présidentiel fort est dangereux parce qu’un seul homme a droit de vie et de mort sur les Sénégalais » regrette amèrement notre interlocuteur, constatant que c’est « le Président qui décide quand est-ce qu’il se lèvent, quand est-ce qu’ils dorment, quand est-ce qu’ils vaquent à leurs occupations » ( file-t-il cet exemple de manière ironique). S’il y avait des juges ou une Cour supra qui pouvait freiner certaines décisions du président de la République, considère Cheikh Oumar Sy, certainement on ne serait pas là. En effet, on espérait respecter les droits et aller à la présidentielle, mais c’est un espoir brisé dira-t-il.
La plus part des propositions de lois sont controversées. Et cette loi, dira-t-il, est portée par « les pires ennemis de Macky Sall » pendant douze ans, le Pds. « C’est une loi qui n’était pas nécessaire. « On a vu Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de BBY dire clairement qu’il n’y a pas de crise institutionnelle. Le pays fonctionne normalement. Donc à quel moment le président de la République a vu une crise pour prendre une telle décision ? Malheureusement en leur sein, ils se contredisent : le matin il y a une crise, l’après-midi il n’y a pas de crise et le soir on traverse une crise. Pour un état, ce n’est pas sérieux » ajoutera le président de l’OSIDEA.
Le dialogue, une nécessité…
Selon l’ancien parlementaire, c’est à partir de la position du Conseil constitutionnel qu’on saura s’il y aura dialogue ou pas. Il considère cependant que l’élection au 15 décembre est faisable. Mais en discuter c’est accepter que le Président a raison sur les sénégalais alors qu’il a enfreint la loi. « Il faut prendre tous les acteurs autour d’une table. Vous avez les recalés, les validés, les décalés (la société civile et autres) qui jouent autour de çà pour trouver des solutions et la partie prenante qui est le chef de l’Etat qui veut trouver une issue » indique le sieur Sy.
En attendant, dans cette équation il y a quelqu’un qui pèse par son silence. C’est le candidat Amadou Bâ, selon Cheikh Oumar. « Il ne s’est pas prononcé sur cette situation. Avant que le Premier ministre ne se prononce il faut que le Conseil constitutionnel donne sa décision. Ceux qui l’ont accusé vont devoir emmener les preuves de leurs accusations. Une personne qui se respecte s’il est accusée demande toujours qu’on lui présente les preuves. On est devant une commission si elle est sérieuse, elle demandera au Pds d’emmener ses preuves » martèle-t-il.
Des accusations de corruption qui ne tiennent pas…
D’après Cheikh Oumar Sy, Karim n’est jamais venu dans un processus électoral ou tout est chamboulé à cause d’une personne qui n’est pas là. Karim n’a pas accusé le président de la République qui organise l’élection, il a accusé le PM. Mais logique pour logique, dira-t-il, si le Premier ministre devait corrompre quelqu’un, c’est Bassirou Diomaye Faye qui serait mieux placé que Karim. « Pourquoi il va corrompre un juge en lieu et place de Diomaye. Secundo, corrompre deux juges n’a pas de sens parce qu’il faut avoir le quorum. Ils sont 7, il faut que je prenne les 4 pour qu’ils soient avec moi, là les deux ne pourront rien faire. Ils ne pourront pas convaincre les 5. Il y a des théories qui ne tiennent pas la route » scande l’ancien député tout en précisant que le Premier ministre Amadou Bâ, reste un homme de mesure avec une grande sérénité. « Amadou Bâ est resté zen dans sa posture en train de dire aux gens, vous êtes en train de piailler. Il a carrément dit au Président qu’il n’est pas pour le report. Mais de toute façon la pression va continuer » renchérit le conseiller du PM.
Il faut rappeler que les réactions de la communauté internationale et des organisations internationales commence à se multiplier C’est une position assez ferme qu’on donne au Sénégal. Mais l’ancien parlementaire reste convaincu que que le président n’a pas une grande marge de manœuvre et que l’intérêt du Sénégal prime qur tout.
Cheikh Oumar Sy estime qu’actuellement, la situation est compliquée. Car, on a fait passer « une loi en catimini » malgré que les députés voulaient débattre sur le fond. Mais la majorité s’est appuyé sur le Pds pour que le vote soit fait sans débat. « C’est une loi qui vient d’ôter aux sénégalais leur droit de vote sur des faits très légers et très fallacieux » s’indigne le président de l'Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA).
S’exprimant au bout du fil de Dakaractu, le conseiller du Premier ministre Amadou Bâ est d’avis que, concernant la commission d’enquête parlementaire, personne ne sait s’il a entendu les juges ou pas. Personne n’a vu également les preuves matérielles de la corruption et si elles ont été déposées par le Pds. « On a arrêté un processus électoral que tous les sénégalais attendaient après cinq ans de pouvoir pour exprimer leur vote. Malheureusement, le président de la République leur a ôté ce droit. C’est pourquoi un régime présidentiel fort est dangereux parce qu’un seul homme a droit de vie et de mort sur les Sénégalais » regrette amèrement notre interlocuteur, constatant que c’est « le Président qui décide quand est-ce qu’il se lèvent, quand est-ce qu’ils dorment, quand est-ce qu’ils vaquent à leurs occupations » ( file-t-il cet exemple de manière ironique). S’il y avait des juges ou une Cour supra qui pouvait freiner certaines décisions du président de la République, considère Cheikh Oumar Sy, certainement on ne serait pas là. En effet, on espérait respecter les droits et aller à la présidentielle, mais c’est un espoir brisé dira-t-il.
La plus part des propositions de lois sont controversées. Et cette loi, dira-t-il, est portée par « les pires ennemis de Macky Sall » pendant douze ans, le Pds. « C’est une loi qui n’était pas nécessaire. « On a vu Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de BBY dire clairement qu’il n’y a pas de crise institutionnelle. Le pays fonctionne normalement. Donc à quel moment le président de la République a vu une crise pour prendre une telle décision ? Malheureusement en leur sein, ils se contredisent : le matin il y a une crise, l’après-midi il n’y a pas de crise et le soir on traverse une crise. Pour un état, ce n’est pas sérieux » ajoutera le président de l’OSIDEA.
Le dialogue, une nécessité…
Selon l’ancien parlementaire, c’est à partir de la position du Conseil constitutionnel qu’on saura s’il y aura dialogue ou pas. Il considère cependant que l’élection au 15 décembre est faisable. Mais en discuter c’est accepter que le Président a raison sur les sénégalais alors qu’il a enfreint la loi. « Il faut prendre tous les acteurs autour d’une table. Vous avez les recalés, les validés, les décalés (la société civile et autres) qui jouent autour de çà pour trouver des solutions et la partie prenante qui est le chef de l’Etat qui veut trouver une issue » indique le sieur Sy.
En attendant, dans cette équation il y a quelqu’un qui pèse par son silence. C’est le candidat Amadou Bâ, selon Cheikh Oumar. « Il ne s’est pas prononcé sur cette situation. Avant que le Premier ministre ne se prononce il faut que le Conseil constitutionnel donne sa décision. Ceux qui l’ont accusé vont devoir emmener les preuves de leurs accusations. Une personne qui se respecte s’il est accusée demande toujours qu’on lui présente les preuves. On est devant une commission si elle est sérieuse, elle demandera au Pds d’emmener ses preuves » martèle-t-il.
Des accusations de corruption qui ne tiennent pas…
D’après Cheikh Oumar Sy, Karim n’est jamais venu dans un processus électoral ou tout est chamboulé à cause d’une personne qui n’est pas là. Karim n’a pas accusé le président de la République qui organise l’élection, il a accusé le PM. Mais logique pour logique, dira-t-il, si le Premier ministre devait corrompre quelqu’un, c’est Bassirou Diomaye Faye qui serait mieux placé que Karim. « Pourquoi il va corrompre un juge en lieu et place de Diomaye. Secundo, corrompre deux juges n’a pas de sens parce qu’il faut avoir le quorum. Ils sont 7, il faut que je prenne les 4 pour qu’ils soient avec moi, là les deux ne pourront rien faire. Ils ne pourront pas convaincre les 5. Il y a des théories qui ne tiennent pas la route » scande l’ancien député tout en précisant que le Premier ministre Amadou Bâ, reste un homme de mesure avec une grande sérénité. « Amadou Bâ est resté zen dans sa posture en train de dire aux gens, vous êtes en train de piailler. Il a carrément dit au Président qu’il n’est pas pour le report. Mais de toute façon la pression va continuer » renchérit le conseiller du PM.
Il faut rappeler que les réactions de la communauté internationale et des organisations internationales commence à se multiplier C’est une position assez ferme qu’on donne au Sénégal. Mais l’ancien parlementaire reste convaincu que que le président n’a pas une grande marge de manœuvre et que l’intérêt du Sénégal prime qur tout.
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