Le 3 février 2018, la brigade de Keur Massar a été interpellé par les parents de Lawo Coulibaly qui faisaient état de la séquestration de leur fils. Ils révèlent que les ravisseurs ont réclamé la somme de 900.000 francs Cfa pour sa libération.
Les prévenus ont été interpellés à la suite d'une filature orchestrée par les limiers. Le cerveau de l'affaire, en l'occurrence Ablaye Faye, avait donné rendez vous pour l'échange à Keur Massar (Mtoa). C’est ainsi que ce dernier a été interpellé ainsi que ses deux complices.
Selon la victime, ses ravisseurs ont exercé sur lui des sévices corporels pendant deux jours.
Interrogé sur les faits, l'accusé Abdoulaye Faye nie avoir séquestré la victime. « J'avais remis 900.000 frs à Abida à Abidjan pour qu'il m'achète des tissus. Pendant deux semaines, il me faisait languir. Quelque temps après, il m'a donné rendez-vous à Rufisque et il était arrivé avec Lawo Coulibaly qu'il a laissé là-bas à titre de gage. Il est resté chez moi durant 24 heures », s’est-il défendu. L'accusé jure qu'il n'a jamais séquestré Lawo et que ce dernier est venu avec Abida. Pour preuve, Abdoulaye raconte que c'est Lawo lui-même qui faisait le thé chez lui.
Ses co-accusés Kadim Wagne et Saliou Diallo diront eux qu'ils étaient venus rendre visite à Abdoulaye et c'est à la suite qu'ils ont été interpellés par les gendarmes. Cependant, Saliou Diallo avait bien soutenu dans le PV de police, que Abdoulaye Faye avait séquestré le Malien.
Dans son réquisitoire, le substitut du procureur a fait savoir que la séquestration de Lawo Coulibaly a été découverte par sa tante. Selon le parquet, c'est Abdoulaye Faye qui a commandité le kidnapping pour se faire de l’argent. Ce dernier s'est mis d'accord avec Saliou Diallo pour qu'il aille récupérer l’argent et leur co-accusé Kadim Wagne devait se charger de surveiller le Malien. Convaincu de la culpabilité des accusés, le ministère public a requis 15 ans de travaux forcés.
Quant à la défense, elle demandera au juge de faire une application bienveillante de la loi. L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 27 septembre prochain.
Les prévenus ont été interpellés à la suite d'une filature orchestrée par les limiers. Le cerveau de l'affaire, en l'occurrence Ablaye Faye, avait donné rendez vous pour l'échange à Keur Massar (Mtoa). C’est ainsi que ce dernier a été interpellé ainsi que ses deux complices.
Selon la victime, ses ravisseurs ont exercé sur lui des sévices corporels pendant deux jours.
Interrogé sur les faits, l'accusé Abdoulaye Faye nie avoir séquestré la victime. « J'avais remis 900.000 frs à Abida à Abidjan pour qu'il m'achète des tissus. Pendant deux semaines, il me faisait languir. Quelque temps après, il m'a donné rendez-vous à Rufisque et il était arrivé avec Lawo Coulibaly qu'il a laissé là-bas à titre de gage. Il est resté chez moi durant 24 heures », s’est-il défendu. L'accusé jure qu'il n'a jamais séquestré Lawo et que ce dernier est venu avec Abida. Pour preuve, Abdoulaye raconte que c'est Lawo lui-même qui faisait le thé chez lui.
Ses co-accusés Kadim Wagne et Saliou Diallo diront eux qu'ils étaient venus rendre visite à Abdoulaye et c'est à la suite qu'ils ont été interpellés par les gendarmes. Cependant, Saliou Diallo avait bien soutenu dans le PV de police, que Abdoulaye Faye avait séquestré le Malien.
Dans son réquisitoire, le substitut du procureur a fait savoir que la séquestration de Lawo Coulibaly a été découverte par sa tante. Selon le parquet, c'est Abdoulaye Faye qui a commandité le kidnapping pour se faire de l’argent. Ce dernier s'est mis d'accord avec Saliou Diallo pour qu'il aille récupérer l’argent et leur co-accusé Kadim Wagne devait se charger de surveiller le Malien. Convaincu de la culpabilité des accusés, le ministère public a requis 15 ans de travaux forcés.
Quant à la défense, elle demandera au juge de faire une application bienveillante de la loi. L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 27 septembre prochain.
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