Sécurité alimentaire : « Trois départements ont besoin d’être surveillés lors de la période de soudure… » (Jean Pierre Senghor)


Sécurité alimentaire : « Trois départements ont besoin d’être surveillés lors de la période de soudure… » (Jean Pierre Senghor)
 Trois départements auront besoin d’être surveillés aux mois de juin, juillet, et août a indiqué Jean Pierre Senghor, secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire. C’est en tout cas ce qui ressort des recommandations du cadre harmonisé qui a réuni tous les experts qui travaillent dans le secteur de la sécurité alimentaire.
 
« On a décortiqué toutes les enquêtes et tous les six mois on le fait. Les résultats provisoires qui devront être consolidés par le Comité Permanent Inter-états de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) indiquent qu’il y a une nette amélioration de la situation de la sécurité alimentaire par rapport à l’année dernière », a-t-il dit. Avant d’ajouter : « cela se traduit par le fait qu’aujourd’hui, à l’heure où l’on parle, aucun département n’est en crise. Deuxièmement, lorsque l’on se projette sur les mois de juin, juillet, août, ce sont trois départements qui ont besoin d’être surveillés. C’est Matam, Kanel et Ranérou pour éviter qu’ils ne tombent en phase crise. Mais on n’attend pas que ces départements soient en crise pour agir, nous allons alerter le Premier ministre, des activités vont être menés pour que des actions puissent être menées pour accompagner ces populations ».
 
Jean Pierre Senghor se prononçait lors du second Comité Conjoint de Coordination du Projet de Renforcement des Capacités en matière de Gouvernance de la Sécurité Alimentaire et de la Résilience (« Projet RC/GSAR »). Un projet qui renforce les capacités du SECNSA à mieux coordonner tous les projets et programmes de la sécurité alimentaire et à faire le suivi de ces projets.
 
« Parce que cela c’est le gros problème que nous avons. Il faut être outillé, mais aussi avoir la capacité de coordination. Il faut de la méthode et beaucoup d’engagements et c’est cela que nous apporte l’expertise japonaise », a expliqué M. Senghor.
 
L’objectif de cet atelier consistait à partager avec les membres du Projet  ainsi que les acteurs concernés, l’état de la mise en œuvre pour la première année (2018), et la nouvelle version de la Matrice de Conception de Projet et du Plan d’opération de 2019 à 2021 pour validation.

 
Mardi 13 Novembre 2018
Dakar actu




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