L’affaire a été gérée dans la plus grande discrétion, mais selon les informations de Libération, la Section Recherches de la gendarmerie de Dakar a neutralisé une mafia suspectée de faits extrêmement graves avec à sa tête un agent de l’État en service à la Direction des Affaires civiles et du sceau logée au ministère de la Justice. Ce dernier vendait la nationalité sénégalaise à des étrangers pour un million de Fcfa.
Ce sont les soupçons de l’officier d’état civil du centre de Grand-Dakar, Mamadou Diop, qui ont permis d'éventrer cette rocambolesque affaire. Ce centre, en effet, est le seul habilité à transcrire des naturalisations. Or, depuis un certain temps, l’officier a été intrigué de recevoir beaucoup de demandes de transcription pour des libano-syriens déposées par la même personne -le nommé Ali Fawaz- qui disposait d’une procuration à cet effet. Pour écarter le doute, Mamadou Diop a procédé à des vérifications auprès du directeur des Affaires civiles et du sceau. Il s’est révélé que les décrets de naturalisation annexés aux dossiers sont des faux.
Ali Fawaz, courtier en service au magasin d’habillement Arden, sera ainsi cueilli par les gendarmes en même temps que son épouse qui venait de déposer un «dossier». Il passe aux aveux et balance plusieurs personnes dont le principal instigateur en service aux Affaires civiles et du sceau qui, non seulement confectionnait de faux décrets- sur la base de vrais décrets existants- mais aussi usait et abusait du cachet du service dont il avait accès. Par exemple, le décret 2018-1787 du 31 octobre 2018 trafiqué pour donner la nationalité à un des bénéficiaires, concerne en vrai la nomination et la titularisation de…professeurs contractuels.
L’enquête de la Section Recherches a permis d’arrêter pas moins de sept rabatteurs dont des libanais qui trouvaient des clients au mis en cause principal. Ce dernier a, en toute vraisemblance, pris la fuite lorsque des soupçons ont commencé à peser sur lui. En effet, courant juillet 2019, il a été signalé aux Affaires civiles et du sceau que trois Syriens, un Saoudien et un Yéménite ont obtenu le certificat de nationalité sénégalaise sur la base de certificat de mariage avec une Sénégalaise délivré par l’état civil de Guédiawaye. Pour vérifier l’authenticité des documents, le directeur avait demandé à l’agent mis en cause de lui chercher les fonds de dossier. Bizarrement dans la même période, ce dernier a prétexté d’une maladie pour aller se soigner à l’étranger. Sans doute qu’il savait que les carottes étaient cuites pour lui. Affaire à suivre…
Ce sont les soupçons de l’officier d’état civil du centre de Grand-Dakar, Mamadou Diop, qui ont permis d'éventrer cette rocambolesque affaire. Ce centre, en effet, est le seul habilité à transcrire des naturalisations. Or, depuis un certain temps, l’officier a été intrigué de recevoir beaucoup de demandes de transcription pour des libano-syriens déposées par la même personne -le nommé Ali Fawaz- qui disposait d’une procuration à cet effet. Pour écarter le doute, Mamadou Diop a procédé à des vérifications auprès du directeur des Affaires civiles et du sceau. Il s’est révélé que les décrets de naturalisation annexés aux dossiers sont des faux.
Ali Fawaz, courtier en service au magasin d’habillement Arden, sera ainsi cueilli par les gendarmes en même temps que son épouse qui venait de déposer un «dossier». Il passe aux aveux et balance plusieurs personnes dont le principal instigateur en service aux Affaires civiles et du sceau qui, non seulement confectionnait de faux décrets- sur la base de vrais décrets existants- mais aussi usait et abusait du cachet du service dont il avait accès. Par exemple, le décret 2018-1787 du 31 octobre 2018 trafiqué pour donner la nationalité à un des bénéficiaires, concerne en vrai la nomination et la titularisation de…professeurs contractuels.
L’enquête de la Section Recherches a permis d’arrêter pas moins de sept rabatteurs dont des libanais qui trouvaient des clients au mis en cause principal. Ce dernier a, en toute vraisemblance, pris la fuite lorsque des soupçons ont commencé à peser sur lui. En effet, courant juillet 2019, il a été signalé aux Affaires civiles et du sceau que trois Syriens, un Saoudien et un Yéménite ont obtenu le certificat de nationalité sénégalaise sur la base de certificat de mariage avec une Sénégalaise délivré par l’état civil de Guédiawaye. Pour vérifier l’authenticité des documents, le directeur avait demandé à l’agent mis en cause de lui chercher les fonds de dossier. Bizarrement dans la même période, ce dernier a prétexté d’une maladie pour aller se soigner à l’étranger. Sans doute qu’il savait que les carottes étaient cuites pour lui. Affaire à suivre…
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