Salah Abdeslam justifie les attentats du 13 novembre : « On a voulu que la France subisse la même douleur que... »


Au procès des attentats du 13 novembre à Paris, le témoignage de la juge antiterroriste belge, Isabelle Panou a agacé Salah Abdeslam. Il a souhaité « faire une petite précision ». « Elle a parlé de terroristes, de djihadistes, de radicalisés… Tous ces termes créent de la confusion. Il ne s’agit que de l’Islam authentique. Ces terroristes, ces radicaux, ce sont des musulmans », poursuit-il. 

Sur les grands écrans suspendus, continue de se mouvoir le regard étrangement serein d’Abdeslam, en gros plan, selon Libération. Moment choisi pour le principal accusé pour dire ses sentiments.

«Alors moi je vous dis : on a combattu la France, on a attaqué la France, on a visé la population des civils, mais en réalité, on n’a rien de personnel à leur égard. On a visé la France et rien d’autre», déclare-t-il toujours aussi calmement.

Selon Abdeslam, le commando a voulu que la France subisse la même douleur. Et sa voix n’a jamais vrillé, renseigne Liberation.fr. « Les avions français qui bombardent l’État Islamique ne font pas la distinction entre les hommes, les femmes et les enfants. On a voulu que la France subisse la même douleur que nous subissons », a-t-il poursuivi.
Jeudi 16 Septembre 2021




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