En convoquant le Dr. Babacar Amdy Diouf, les flics de Rufisque ne se doutaient pas en fait que c’est tout le peuple de Thiawléne qu’ils avaient convoqué. En effet, ils étaient des centaines d’amis et de sympathisants à se retrouver devant les locaux de la police de Rufisque. De 10 heures à 13 heures, ils sont restés là, à attendre le leader du Collectif des défenseurs de l’environnement des quartiers de Thiawléne, pour lui témoigner toute leur solidarité. Cette convocation fait suite au saccage de la centrale à bitume installée par la multinationale COLAS dans le quartier de Thiawléne.
Pour rappel, le lundi 08 Octobre, les populations de ce quartier s’étaient opposées au démarrage des travaux de ladite centrale. Suite à une plainte déposée par COLAS, M. Diouf s’est présenté, lui et sa sœur Mme Nd. DIOUF et accompagnés de leur avocat Me BOUSSO, ce Vendredi 12 Octobre au commissariat urbain de Rufisque. Après trois heures d’audition, c’est un homme plus que jamais déterminé à poursuivre la lutte qui a fait face à la presse.
D’emblée, le Dr. DIOUF s’est réjoui de la forte mobilisation des populations qui ont passé toute la matinée à ses côtés. « C’est une marque de sympathie qui me va droit au cœur », a-t-il dit. Et d’ajouter : « il faut qu’on se rende compte d’une chose. Cette population-là s’est réveillée, elle est contre l’injustice, elle est prête à se prendre en charge elle-même. Il y a eu une anomalie dans notre quartier, les gens ont commencé à la dénoncer de manière pacifique, par la voie républicaine, mais ils ont essayé de nous intimider, ils ont essayé de nous faire taire alors qu’ils veulent manipuler le bitume devant nos portes, nous disons NON. On a fait des actions et l’administration a bien réagi parce qu’elle a sommé l’entreprise d’arrêter ses travaux par le préfet. Il s’est avéré qu’ils n’ont pas une autorisation d’installer une centrale à bitume à 10 m des habitations. Il faut que les gens sachent que les choses ont évolué, ils se sont trompés de pays, ils se sont trompés de peuple. Les gens ont le droit de réclamer un environnement sain. Ils ont voulu nous empoisonner et nous avons refusé. Au niveau de la police, il n’y pas eu de problème, ils nous ont juste posé des questions et nous avons répondu. Nous n’allons pas abdiquer, il faut que ces gens-là déguerpissent. La loi ne leur permet pas de s’installer au niveau des quartiers. La morale leur interdit aussi d’empoisonner les gens. Un citoyen nouveau est né. Si des bandits passent par des mailles, si des bandits peuvent faire ce qu’ils font alors que les autorités ne sont pas au courant, c’est à nous d’ouvrir les yeux des autorités et de porter l’affaire devant eux. Cette fois, l’administration a très bien réagi. La centrale a arrêté ses travaux jusqu’à la fin des enquêtes », a-t-il conclut.
Pour rappel, le lundi 08 Octobre, les populations de ce quartier s’étaient opposées au démarrage des travaux de ladite centrale. Suite à une plainte déposée par COLAS, M. Diouf s’est présenté, lui et sa sœur Mme Nd. DIOUF et accompagnés de leur avocat Me BOUSSO, ce Vendredi 12 Octobre au commissariat urbain de Rufisque. Après trois heures d’audition, c’est un homme plus que jamais déterminé à poursuivre la lutte qui a fait face à la presse.
D’emblée, le Dr. DIOUF s’est réjoui de la forte mobilisation des populations qui ont passé toute la matinée à ses côtés. « C’est une marque de sympathie qui me va droit au cœur », a-t-il dit. Et d’ajouter : « il faut qu’on se rende compte d’une chose. Cette population-là s’est réveillée, elle est contre l’injustice, elle est prête à se prendre en charge elle-même. Il y a eu une anomalie dans notre quartier, les gens ont commencé à la dénoncer de manière pacifique, par la voie républicaine, mais ils ont essayé de nous intimider, ils ont essayé de nous faire taire alors qu’ils veulent manipuler le bitume devant nos portes, nous disons NON. On a fait des actions et l’administration a bien réagi parce qu’elle a sommé l’entreprise d’arrêter ses travaux par le préfet. Il s’est avéré qu’ils n’ont pas une autorisation d’installer une centrale à bitume à 10 m des habitations. Il faut que les gens sachent que les choses ont évolué, ils se sont trompés de pays, ils se sont trompés de peuple. Les gens ont le droit de réclamer un environnement sain. Ils ont voulu nous empoisonner et nous avons refusé. Au niveau de la police, il n’y pas eu de problème, ils nous ont juste posé des questions et nous avons répondu. Nous n’allons pas abdiquer, il faut que ces gens-là déguerpissent. La loi ne leur permet pas de s’installer au niveau des quartiers. La morale leur interdit aussi d’empoisonner les gens. Un citoyen nouveau est né. Si des bandits passent par des mailles, si des bandits peuvent faire ce qu’ils font alors que les autorités ne sont pas au courant, c’est à nous d’ouvrir les yeux des autorités et de porter l’affaire devant eux. Cette fois, l’administration a très bien réagi. La centrale a arrêté ses travaux jusqu’à la fin des enquêtes », a-t-il conclut.
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