DAKARACTU.COM Saisissant son face à face avec la presse, le chef du gouvernement a laissé entendre: "lorsque le Président Macky Sall prenait fonction, la situation du pays était plus que mauvaise, elle était catastrophique !" Non sans poursuivre : "Nous avons eu un héritage des moins-values de recettes fiscales de plus de 53 milliards, un programme agricole sans couverture budgétaire, l'inexistence d'un programme d'assistance au monde rural malgré une mauvaise campagne de production agricole conséquence d'une sécheresse dont nul ne pouvait ignorer les conséquences. Enfin, le renchérissement des prix des produits alimentaires, un Fonds de Soutien au Secteur de l'Energie (FSE) délesté des crédits d'investissements de 15 milliards cfa au profit d'arriérées du Fesman". Selon Abdoul Mbaye, "la première urgence du gouvernement a donc consisté à assainir les finances publiques, car c'était la condition pour restaurer la confiance, celle des partenaires institutionnels mais aussi celle des investisseurs privés". Poursuivant de plus belle, le successeur de Me Souleymane Ndéné Ndiaye à la Primature a révélé que l'Etat a annulé 61 milliards de francs cfa de dépenses non prioritaires."De même, nous avons économisé 35 milliards en rationalisant l'organisation administrative, ainsi que certaines dépenses de fonctionnement comme le téléphone" a t-il ajouté. A en croire Abdoul Mbaye : "ces ressources ont été réorientées vers des urgences sociales, notamment l'appui au monde rural (34, 2 milliards cfa), la dotation de 27 milliards cfa pour accélérer les investissements dans le sous secteur de l'électricité en plus des 120 milliards cfa nécessaires, à titre de compensation tarifaire pour rendre les coûts de l'électricité supportables pour les ménages et enfin le soutien aux prix des denrées de première nécessité (8 milliards de nos francs)". Toujours selon le chef du gouvernement, les réponses du régime à la demande sociale "ont été parfois couteuses pour les finances de l'Etat, mais pour la protection des Sénégalais contre les effets les plus graves de la crise est à ce prix". Continuant ses révélations, le Pm a laissé entendre qu': "en l'espace de quelques mois, nous avons pu faire baisser de deux points les prévisions de déficit public, dans le même temps que tous nos engagements de politique économique, pris avec des partenaires au développement, étaient respectés". Si l'on en croit Abdoul Mbaye, au courant de cette année, "malgré un très mauvais départ au premier trimestre, la croissance du Sénégal devait s'établir à 3.7%. Il en sera de 4.3% en 2013. C'est ce qui explique le lien recréé avec l'ensemble de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, avec encore plus de vigueur que dans le passé."
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