L’intersyndical des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal a tenu ce samedi un point de presse pour dénoncer le non-respect des engagements pris par le ministère de tutelle.
Lors de cette conférence, Moussa Cissokho, chargé de l’administration et de la communication de l’intersyndical, a exprimé la déception des agents face à la non-application du protocole d’accord historique signé le 15 juillet 2025. « Les termes contenus dans ledit protocole d’accord n’ont pas été respectés et n’ont pas fourni les résultats escomptés au grand désarroi des agents des collectivités territoriales », a-t-il déclaré devant la presse.
Selon les statistiques présentées par l’intersyndical, sur les 601 collectivités territoriales que compte le Sénégal, moins de 100 ont pu procéder au paiement des réévaluations salariales promises. Une situation jugée alarmante par l’Intersyndicale qui rappelle les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des accords.
Quatre revendications majeures
L’intersyndical formule plusieurs exigences pressantes auprès des autorités. Premièrement, elle réclame l’alignement des primes de santé des agents des collectivités territoriales sur celles des agents de l’État, conformément aux directives du ministère de la Fonction publique.
Deuxièmement, l’organisation syndicale demande la modification urgente des décrets 2025-16-18 et 2025-16-19, qu’elle accuse de remettre en cause le statut de la fonction publique locale. Elle exige également la convocation imminente du Conseil supérieur de la fonction publique locale, seule structure habilitée à statuer sur ces questions, conformément à l’article 18 de la loi 2011-08.
Troisièmement, l’intersyndical interpelle le ministre des Collectivités territoriales pour la mise à disposition d’un montant de 600 millions de francs CFA destiné à accompagner les collectivités territoriales dans le paiement de la revalorisation salariale. Elle appelle également les exécutifs locaux à se conformer aux dispositions de l’article 29 du statut général des fonctionnaires des collectivités territoriales.
Enfin, l’intersyndical demande au Centre national de la fonction publique locale et de la formation de finaliser la certification des 18 000 agents, le renouvellement dans le logiciel de paie, la création des nouveaux corps ainsi que l’audit physique des travailleurs des collectivités territoriales.
Face à cette situation décrite, l’intersyndical a élaboré un plan d’action qui débute par ce point de presse et se poursuivra les jours à venir par le dépôt d’un préavis de grève à partir du 2 janvier 2026. L’intersyndical se dit déterminée à défendre les intérêts des travailleurs qu’elle représente face à ce qu’elle considère comme « des manquements graves aux engagements pris. »
Lors de cette conférence, Moussa Cissokho, chargé de l’administration et de la communication de l’intersyndical, a exprimé la déception des agents face à la non-application du protocole d’accord historique signé le 15 juillet 2025. « Les termes contenus dans ledit protocole d’accord n’ont pas été respectés et n’ont pas fourni les résultats escomptés au grand désarroi des agents des collectivités territoriales », a-t-il déclaré devant la presse.
Selon les statistiques présentées par l’intersyndical, sur les 601 collectivités territoriales que compte le Sénégal, moins de 100 ont pu procéder au paiement des réévaluations salariales promises. Une situation jugée alarmante par l’Intersyndicale qui rappelle les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des accords.
Quatre revendications majeures
L’intersyndical formule plusieurs exigences pressantes auprès des autorités. Premièrement, elle réclame l’alignement des primes de santé des agents des collectivités territoriales sur celles des agents de l’État, conformément aux directives du ministère de la Fonction publique.
Deuxièmement, l’organisation syndicale demande la modification urgente des décrets 2025-16-18 et 2025-16-19, qu’elle accuse de remettre en cause le statut de la fonction publique locale. Elle exige également la convocation imminente du Conseil supérieur de la fonction publique locale, seule structure habilitée à statuer sur ces questions, conformément à l’article 18 de la loi 2011-08.
Troisièmement, l’intersyndical interpelle le ministre des Collectivités territoriales pour la mise à disposition d’un montant de 600 millions de francs CFA destiné à accompagner les collectivités territoriales dans le paiement de la revalorisation salariale. Elle appelle également les exécutifs locaux à se conformer aux dispositions de l’article 29 du statut général des fonctionnaires des collectivités territoriales.
Enfin, l’intersyndical demande au Centre national de la fonction publique locale et de la formation de finaliser la certification des 18 000 agents, le renouvellement dans le logiciel de paie, la création des nouveaux corps ainsi que l’audit physique des travailleurs des collectivités territoriales.
Face à cette situation décrite, l’intersyndical a élaboré un plan d’action qui débute par ce point de presse et se poursuivra les jours à venir par le dépôt d’un préavis de grève à partir du 2 janvier 2026. L’intersyndical se dit déterminée à défendre les intérêts des travailleurs qu’elle représente face à ce qu’elle considère comme « des manquements graves aux engagements pris. »