Faute de données dans ses essais cliniques pour les 65 ans et plus, le vaccin développé par AstraZeneca et l'Université d'Oxford n'était pas recommandé pour cette tranche d'âge dans beaucoup de pays européens.
Mais depuis hier, cette mesure qui était à titre provisoire, a connu une évolution plutôt favorable pour ce vaccin. Selon les médias français lus à Dakaractu, la Haute autorité de la santé a autorisé l'injection des doses d'AstraZeneca aux plus de 65 ans.
Ce changement de fusil d'épaule s'explique par les prouesses de ce vaccin en Ecosse. « 400.000 personnes ont reçu là-bas le vaccin AstraZeneca et les résultats sont très encourageants. Selon ces derniers, le nombre de formes sévères chute de 94% pour les personnes qui ont reçu le sérum », rapporte Europe 1. Au Maroc aussi, l'utilisation de ce produit et de Sinopharm serait en train de donner ses premiers résultats.
Le royaume chérifien a lancé sa campagne de vaccination le 28 janvier dernier en investissant dans l'achat de 65 millions de doses des laboratoires Sinopharm et AstraZeneca/Oxford. Le 22 janvier, le Maroc avait déjà reçu 1 million de doses d'AstraZeneca. Mais depuis le lancement de sa campagne, 1 million d'injections de Sinopharm et 6 millions d'AstraZeneca ont été recus par le Royaume chérifien. Une offensive qui a permis d'enregistrer des avancées dans sa recherche de l'immunité collective. Selon le bilan de la situation épidémiologique au 16 février, le taux de reproduction (R0) de la Covid-19 affichait une amélioration pour la 13e semaine consécutive pour se stabiliser à 0,5 dimanche dernier. En même temps, il fait remarquer que la courbe des décès a baissé de 30% au cours de la semaine dernière.
Au regard de ces informations, AstraZeneca semble dans une optique de reprendre du poil de la bête. Pour autant, son utilisation dans les pays du tiers monde doit-elle se faire sans surveillance ?
Dans un entretien exclusif avec Dakaractu, le professeur Souleymane Mboup s'est aligné sur la position du CONVACT (Consortium du Centre Africain pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CACM) pour les essais cliniques sur le vaccin contre la COVID-19 de l'Union africaine pour l'administration de ce vaccin dans les pays où la circulation des nouveaux variants est maîtrisée.
Le groupe consultatif stratégique d'experts sur la vaccination (SAGE) de l'Organisation mondiale de la Santé qui a examiné le vaccin AstraZeneca le 8 février a formulé des recommandations allant dans le sens de son utilisation pour tous les groupes d'âge à partir de 18 ans.
Dans le cadre de l'initiative Covax, plus de 5 millions de doses d'AstraZeneca sont déjà livrées dans au moins trois pays africains depuis la semaine dernière. Le Ghana a été le premier à accueillir 600 000 doses pour lancer sa campagne ce 1er mars. Ensuite, c'était au tour de la Côte d'Ivoire d'être approvisionnée à raison de 504 000 doses. Ce mardi 2 mars, le Nigeria a reçu près de 4 millions de doses.
De son côté, le Sénégal doit recevoir ce mercredi 324 000 injections du même produit en attendant le reste de la commande attendue, selon le ministre de la Santé dans les meilleurs délais. Selon un document de Covax sur les allocations de vaccins, 237 millions de doses d'AstraZeneca doivent être livrées d'ici mai 2021 à 142 pays et territoires.
Efficace contre le variant britannique même s'il produit moins d'anticorps, le produit AstraZeneca n'a pas encore montré une efficacité contre le variant sud-africain. Conséquence, l'Afrique du Sud qui avait acquis 1 million de doses pour démarrer sa campagne de vaccination a dû céder le produit à l'Union africaine.
Johannesburg a finalement placé ses espoirs sur le vaccin Janssen de Johnson et Johnson qui en plus d'être efficace à plus de 80% contre la variant sud-africain, ne nécessite qu'une seule injection contrairement à la quasi-totalité des vaccins dont l'inoculation se fait en deux temps, à intervalle de quelques jours.
« Le produit d’AstraZeneca/Oxford est un vaccin à base de vecteurs viraux appelé ChAdOx1-S [recombinant]. Il est produit sur plusieurs sites de fabrication, ainsi qu’en République de Corée et en Inde. On a constaté que le vaccin ChAdOx1-S était efficace à 63,09 % et convenait aux pays à revenu faible ou intermédiaire en raison de sa facilité de stockage », informe l'OMS sur les caractéristiques du vaccin.
Mais depuis hier, cette mesure qui était à titre provisoire, a connu une évolution plutôt favorable pour ce vaccin. Selon les médias français lus à Dakaractu, la Haute autorité de la santé a autorisé l'injection des doses d'AstraZeneca aux plus de 65 ans.
Ce changement de fusil d'épaule s'explique par les prouesses de ce vaccin en Ecosse. « 400.000 personnes ont reçu là-bas le vaccin AstraZeneca et les résultats sont très encourageants. Selon ces derniers, le nombre de formes sévères chute de 94% pour les personnes qui ont reçu le sérum », rapporte Europe 1. Au Maroc aussi, l'utilisation de ce produit et de Sinopharm serait en train de donner ses premiers résultats.
Le royaume chérifien a lancé sa campagne de vaccination le 28 janvier dernier en investissant dans l'achat de 65 millions de doses des laboratoires Sinopharm et AstraZeneca/Oxford. Le 22 janvier, le Maroc avait déjà reçu 1 million de doses d'AstraZeneca. Mais depuis le lancement de sa campagne, 1 million d'injections de Sinopharm et 6 millions d'AstraZeneca ont été recus par le Royaume chérifien. Une offensive qui a permis d'enregistrer des avancées dans sa recherche de l'immunité collective. Selon le bilan de la situation épidémiologique au 16 février, le taux de reproduction (R0) de la Covid-19 affichait une amélioration pour la 13e semaine consécutive pour se stabiliser à 0,5 dimanche dernier. En même temps, il fait remarquer que la courbe des décès a baissé de 30% au cours de la semaine dernière.
Au regard de ces informations, AstraZeneca semble dans une optique de reprendre du poil de la bête. Pour autant, son utilisation dans les pays du tiers monde doit-elle se faire sans surveillance ?
Dans un entretien exclusif avec Dakaractu, le professeur Souleymane Mboup s'est aligné sur la position du CONVACT (Consortium du Centre Africain pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CACM) pour les essais cliniques sur le vaccin contre la COVID-19 de l'Union africaine pour l'administration de ce vaccin dans les pays où la circulation des nouveaux variants est maîtrisée.
Le groupe consultatif stratégique d'experts sur la vaccination (SAGE) de l'Organisation mondiale de la Santé qui a examiné le vaccin AstraZeneca le 8 février a formulé des recommandations allant dans le sens de son utilisation pour tous les groupes d'âge à partir de 18 ans.
Dans le cadre de l'initiative Covax, plus de 5 millions de doses d'AstraZeneca sont déjà livrées dans au moins trois pays africains depuis la semaine dernière. Le Ghana a été le premier à accueillir 600 000 doses pour lancer sa campagne ce 1er mars. Ensuite, c'était au tour de la Côte d'Ivoire d'être approvisionnée à raison de 504 000 doses. Ce mardi 2 mars, le Nigeria a reçu près de 4 millions de doses.
De son côté, le Sénégal doit recevoir ce mercredi 324 000 injections du même produit en attendant le reste de la commande attendue, selon le ministre de la Santé dans les meilleurs délais. Selon un document de Covax sur les allocations de vaccins, 237 millions de doses d'AstraZeneca doivent être livrées d'ici mai 2021 à 142 pays et territoires.
Efficace contre le variant britannique même s'il produit moins d'anticorps, le produit AstraZeneca n'a pas encore montré une efficacité contre le variant sud-africain. Conséquence, l'Afrique du Sud qui avait acquis 1 million de doses pour démarrer sa campagne de vaccination a dû céder le produit à l'Union africaine.
Johannesburg a finalement placé ses espoirs sur le vaccin Janssen de Johnson et Johnson qui en plus d'être efficace à plus de 80% contre la variant sud-africain, ne nécessite qu'une seule injection contrairement à la quasi-totalité des vaccins dont l'inoculation se fait en deux temps, à intervalle de quelques jours.
« Le produit d’AstraZeneca/Oxford est un vaccin à base de vecteurs viraux appelé ChAdOx1-S [recombinant]. Il est produit sur plusieurs sites de fabrication, ainsi qu’en République de Corée et en Inde. On a constaté que le vaccin ChAdOx1-S était efficace à 63,09 % et convenait aux pays à revenu faible ou intermédiaire en raison de sa facilité de stockage », informe l'OMS sur les caractéristiques du vaccin.
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