Arrivés à la maison d'arrêt et de correction de Saint-Louis, notre première surprise a été la longue file d'attente des parents venus rendre visite à leurs proches.
La fatigue liée à la longue attente et l'émotion de voir leurs proches derrière les barreaux se lisent sur leurs visages.
Dans cette file d'attente, assis à même le sol, le sieur D. Diop fait face à la grande porte d'entrée de la maison d'arrêt. D. Diop, la soixantaine, refuse de s'exprimer ouvertement devant la caméra pour des raisons professionnelles, mais accepte d'être enregistré au téléphone.
D’une voix tremblotante, le visage assombri par l’anxiété, le père de famille exprime ses difficultés pour tout simplement voir le dossier de son fils vidé par le tribunal de Saint-Louis.
"Je suis venu voir mon fils qui est arrêté depuis quatre mois. Nous avons tenté deux fois pour obtenir la liberté provisoire, mais jusqu'à présent ça n'a pas abouti. Toutes nos demandes ont été rejetées", regrette le père de famille.
Il s'attaque à cet effet aux lenteurs administratives qui, selon lui, sont "la cause principale des longues détentions".
Non loin de lui se tient debout O. Sow, la quarantaine, venu voir son fils et son neveu qui sont condamnés tous deux à un an de prison.
Loin de la caméra, O. Sow exprime ses difficultés quotidiennes pour voir ses proches détenus. "Nous ne sommes pas de Saint-Louis, nous venons d'un village environnant. Et chaque fois, nous passons toute une journée ici pour voir nos proches détenus. C'est très difficile vraiment!", se désole t-il avant d'inviter les autorités pénitentiaires à faciliter les visites aux parents de détenus.
O. Sow invite également les juges à bien prendre connaissance des dossiers avant d'envoyer quelqu’un en prison, car estime t-il, beaucoup de personnes croupissent dans les prisons sans aucune preuve valable à leur incarcération.
Embouchant la même trompette, F. Dieng, mère de famille venue voir son frère, dénonce la longue attente pour la visite et les conditions déplorables de détention. "C'est très difficile pour nous, car on peut rester ici toute la journée avant de voir nos proches détenus. Et souvent, au sortir de nos visites nous sortons avec des larmes aux yeux. Car ils nous racontent les conditions misérables qu'ils vivent ici". Des faits qui suscitent encore le débat sur la situation carcérale et les conditions de vie des détenus dans les prisons du pays.
Même si lors de cette visite, le secrétaire d'État auprès du ministre de la justice, Mamadou Saliou Sow, a annoncé que le code pénal et le code des procédures pénales seront révisés pour désengorger les prisons, les parents de détenus de la prison de Saint-Louis lancent un cri du cœur et invitent les autorités du pays, au plus au niveau, à trouver les solutions urgentes sur la situation des détenus dans les prisons, notamment avec les longues détentions...
La fatigue liée à la longue attente et l'émotion de voir leurs proches derrière les barreaux se lisent sur leurs visages.
Dans cette file d'attente, assis à même le sol, le sieur D. Diop fait face à la grande porte d'entrée de la maison d'arrêt. D. Diop, la soixantaine, refuse de s'exprimer ouvertement devant la caméra pour des raisons professionnelles, mais accepte d'être enregistré au téléphone.
D’une voix tremblotante, le visage assombri par l’anxiété, le père de famille exprime ses difficultés pour tout simplement voir le dossier de son fils vidé par le tribunal de Saint-Louis.
"Je suis venu voir mon fils qui est arrêté depuis quatre mois. Nous avons tenté deux fois pour obtenir la liberté provisoire, mais jusqu'à présent ça n'a pas abouti. Toutes nos demandes ont été rejetées", regrette le père de famille.
Il s'attaque à cet effet aux lenteurs administratives qui, selon lui, sont "la cause principale des longues détentions".
Non loin de lui se tient debout O. Sow, la quarantaine, venu voir son fils et son neveu qui sont condamnés tous deux à un an de prison.
Loin de la caméra, O. Sow exprime ses difficultés quotidiennes pour voir ses proches détenus. "Nous ne sommes pas de Saint-Louis, nous venons d'un village environnant. Et chaque fois, nous passons toute une journée ici pour voir nos proches détenus. C'est très difficile vraiment!", se désole t-il avant d'inviter les autorités pénitentiaires à faciliter les visites aux parents de détenus.
O. Sow invite également les juges à bien prendre connaissance des dossiers avant d'envoyer quelqu’un en prison, car estime t-il, beaucoup de personnes croupissent dans les prisons sans aucune preuve valable à leur incarcération.
Embouchant la même trompette, F. Dieng, mère de famille venue voir son frère, dénonce la longue attente pour la visite et les conditions déplorables de détention. "C'est très difficile pour nous, car on peut rester ici toute la journée avant de voir nos proches détenus. Et souvent, au sortir de nos visites nous sortons avec des larmes aux yeux. Car ils nous racontent les conditions misérables qu'ils vivent ici". Des faits qui suscitent encore le débat sur la situation carcérale et les conditions de vie des détenus dans les prisons du pays.
Même si lors de cette visite, le secrétaire d'État auprès du ministre de la justice, Mamadou Saliou Sow, a annoncé que le code pénal et le code des procédures pénales seront révisés pour désengorger les prisons, les parents de détenus de la prison de Saint-Louis lancent un cri du cœur et invitent les autorités du pays, au plus au niveau, à trouver les solutions urgentes sur la situation des détenus dans les prisons, notamment avec les longues détentions...
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