Rapport trimestriel de la CDP : le scandale sexuel au cœur des plaintes.


M.D, A.S, K.P, M.F ne sont pas des codes mais les initiales de victimes et aussi des accusés présumés criminels permettant une identification rapide.

Cette stratégie mise en place par la Commission de Protection des Données Personnelles entre dans le cadre d’une meilleure gestion des dossiers. Dans le denier rapport trimestriel de ladite commission lu à Dakaractu, les alinéas qui tournent essentiellement autour du scandale sexuel se succèdent et ne peuvent être ignorés. 

Dans le rapport, on peut lire des exemples qui ne laissent aucun doute sur la recrudescence des plaintes liées à ce phénomène. 

« Dans sa lettre, le plaignant précise, je suis victime de menace de publication d’une vidéo intime personnelle par des gens qui se trouvent au Bénin. La personne qui m’a contacté m’a demandé de lui envoyer 500 dollars pour ensuite négocier », un témoignage d’une victime paru dans ledit rapport qui nous renseigne suite à ce propos qu’en application des articles 431-19, 363 bis et 372 de la loi n•2016-29 du 08 Novembre 2016 modifiant le code pénal, la CDP a transmis la plainte au procureur de la République et à la division spéciale de la cybersécurité de la police pour traitement. Il est également noté dans ledit rapport des plaintes similaires que la CDP a traitées en étroite collaboration avec la police. 

Commentaires à caractères diffamatoires, harcèlement, diffusion d’images obscènes, chantage, entre autre la CDP est pour le plus souvent confrontée à des situations liées au scandal sexuel.

Difficile est de fermer les yeux sur ce phénomène qui sévit actuellement et qui empoisonne la société sénégalaise à l’ère du numérique avec l’avénement des réseaux sociaux et nouveaux médias.
Mardi 3 Août 2021




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